lundi 29 octobre 2007

Severe Handicap


Quelques années réquisitoires

Avec une gamme : d’un visage

Que l’on embellit pour un murmure

Aux traits de l’horreur tous ces

Traits une douce et lente auto-

Mutilation tant de fois reconfigurée

La vie sculpte et se joue de la

Dissemblance tu vas tomber

Pour un peu on ajouterait : Amen


Et ces bruits qui font tenir une

Vie les immeubles lavés courir

L’assistance à la sortie des bureaux

Ces bruits contribuent à la cabale

Le texte n’est plus qu’une crise

Plus qu’une crise une putain d’entame

Un phénomène accessoire on peut

S’en passer il faut l’avouer il le

Faut et tuer les regrets tuez-les !


La furie des débuts le désespoir

De ceux qui vont crever dans la

Bonne voie ils tendent leurs traits

Comme des cordes et chavirent

Branchés sur une armoire électrique

Ils vont par le fond par le fond

Ils creusent des failles en écartant les

Artifices et branchent les dérivations

Pour un peu on dirait : Ainsi soit-il


Ce jeune à la démarche imbuvable

Etait la risée de tous une pauvre

Caricature d’être humain l’homme

Tombé par excellence une somme

Epileptique une face défigurée un

Pas une chute un pas une chute

Comique je vous dis à l’image de

L’homme cependant sous l’empire

Des drogues des calmants de l’alcool


Le texte est là dans la faille du miroir

Parce qu’il était invalide et que les

Images lui roulaient dessus les regrets

Sont inutiles je préfère à présent

Chuter avec lui jusqu’à plus soif

Aligner des séries de mots mutilés sortant

Des bouches d’égout ils remontent

De la folie et de la damnation

The false glamour of normality...