mardi 9 octobre 2007

Hors Du Temps : S’en Extraire


On devine des quartiers

Derrière les masses sombres

Les dégradés et les flous

Béni soit le bleu indéfini

Le bleu qui se noie à l’infini

Béni soit le blanc sans limites

Le blanc qui resplendit à la scission


Capitale d’une métropole

Métropole en rémission éprise

D’une jeunesse inespérée

Inespérée et cruelle comme

Toujours les promesses

D’éternité la seule chose

Qui ne pourrit jamais


C’est le marbre et même lui

Se lézarde à la fin comme

Fragilisé par des coups répétés

Les coups des nuits froides

Ces notes qui compriment les

Poitrines et serrent les coeurs

Défibrillateurs et pacemakers


L’impérissable l'invincible

sont invisibles ils se reposent

Désargentés hors du temps

Au hasard : un promeneur

Découvrant un cadavre rue

De Denver qui dominait

Le destin l’inertie faute


De l’errance à conquérir

Il me suffit de dépasser

Les couleurs qui faseyent

Et le jais s’éternise le paysage

S’immobilise dans les yeux qui se

Ferment et disparaît après

Un long voyage solitaire


The shadow of war

The shadow of death :

Elles cernent le présent et

L’enferment dans un monde clos

Au hasard des vies insurgées