Hors Du Temps : S’en Extraire
On devine des quartiers
Derrière les masses sombres
Les dégradés et les flous
Béni soit le bleu indéfini
Le bleu qui se noie à l’infini
Béni soit le blanc sans limites
Le blanc qui resplendit à la scission
Capitale d’une métropole
Métropole en rémission éprise
D’une jeunesse inespérée
Inespérée et cruelle comme
Toujours les promesses
D’éternité la seule chose
Qui ne pourrit jamais
C’est le marbre et même lui
Se lézarde à la fin comme
Fragilisé par des coups répétés
Les coups des nuits froides
Ces notes qui compriment les
Poitrines et serrent les coeurs
Défibrillateurs et pacemakers
L’impérissable l'invincible
sont invisibles ils se reposent
Désargentés hors du temps
Au hasard : un promeneur
Découvrant un cadavre rue
De Denver qui dominait
Le destin l’inertie faute
De l’errance à conquérir
Il me suffit de dépasser
Les couleurs qui faseyent
Et le jais s’éternise le paysage
S’immobilise dans les yeux qui se
Ferment et disparaît après
Un long voyage solitaire
The shadow of war
The shadow of death :
Elles cernent le présent et
L’enferment dans un monde clos
Au hasard des vies insurgées