Nature Humaine

De n’avoir  

A coup sûr

Que cette vision

Comme une tache

Eclatante

Sans douleur

Mais sans patience

De n’avoir

A coup sûr

Que cette arme

Partout son

Explosion

Comme une

Musique

Misère affublée

De tous les risques

Auxquels on renonce

Pour le versant

D’un autre reflet

Ce mouvement silencieux

Qui se pose chaque jour

Sur le désespoir vaincu

L’imprévu

Elle cherche

Un corps

Et traverse

Pour cela

L’ivresse

Singulière

De la fièvre

Cet inconnu

Qui passe

Et qui vous

Emporte

Le dernier

Soupir

D’un hiver

Etrange

Et dangereux

Un de ces ciels

D’où tombent

Autant de

Dangers

Que de lumière

Parcours (3)

Sous les caresses

De la ville énorme

Jusqu’à la douleur

Cette imitation

De l’existence

Dévorant le regard

Et le temps

Comme on réclame

Toujours la suite

D’un recueil

Jamais fini

Reliant tout

Ce qui sépare

La solitude

Et la nuit

Parcours (2)

La vie se contracte

Le genre de trouble

Qui dépasse tout

Cette écriture infernale

Le contraire  du mensonge

Que l’on arpente

Comme on vit

Avec le mal

A ronger pensivement

Le vrai cercueil

Celui que l’on

Construit

De son vivant

Et qui ressemble

A une histoire

Voulant ta peau

Alors qu’il n’y a

Que cette poésie-là

Cette phrase infinie

Pouvant te sauver

De l’errance au

Fil des pages

Parcours

Précisons toujours

Ce que l’on poursuit

Ce que l’on tait

Lancé à pleine

Vitesse

Dans ce

Véhicule

Littéraire

Précisons toujours

Sa destination

Celle que l’on connaît

Sans jamais le dire

Inséré dans

La méta-cité

Le regard tourné

Vers l’impact

Cette voix

Intérieure

Que l’on pose

Comme un voile

Sur presque tout

Condition Humaine

Les causes initiales

Toujours liées

A cet âge moyen

Comme un empire

Qui vacille

Son état morbide

A l’air libre

Son esprit

Contaminé

Que l’on observe

En se disant

Que cela ressemble

A un rêve

Un sourire ambigu

Sur des lèvres pâles

Quelque chose

D’impardonnable

Une rencontre

Exemplaire

Avec le mal

Cette limite

Que l’on ne dépasse

Pas

Le Sujet du Futur

Cela n’arrête rien

Les circonstances inattendues

Comme les soirs précis

Les prières expresses

Les blessures guéries

De je ne sais quel vide

Ou plutôt celui

Que l’on connaît trop

Cela n’arrête rien

Les arrangements

Les regards

Qui se croisent

L’ombre

Et les cris

De frayeur

Comme cette force

Parfois dissimulée

Chaque mot

Retourné

Dans la plaie

Interrompu

Il avait pour thème

La destruction

Une sorte

De dernière

Année

De sa vie

Le récit

Détaillé

De sa fin

Avidement

Ecouté

Par le peuple

A ce point perdu

Qu’il se jette

Dans le vide

Politifact (4)

On comprenait

Du premier regard

L’ampleur des dégâts

L’époque entre les mains

D’incendiaires

Creusée et desséchée

A force de peines

Et d’absences

Combien était

Eblouissante

L’attention

Portée

A la mort

Sans comprendre

L’intention

De sa demande

Ce point de non-retour

Qu’elle visait comme

Une cible

Politifact (3)

En conséquence

Cette violence redoublée

Qui remonte à la tête

Comme une ivresse

Un enthousiasme

Délirant  qui ressemble

A l’étau de crime

Et châtiment

En conséquence

Les yeux étincelants

Sur le désert

Et sa pureté

Une erreur

Qui ne sera

Jamais pardonnée

Sans même tenir

Compte des

Errements

Jusqu’à la

Fadeur tardive

Des regrets

Rien ne sera

Oublié

Lumières

Reprendre ici

Le cours des choses

Désespérées

Bien les regarder

Avec hostilité

Attirer chaque jour

Leur attention

Regarder fixement

Ces rues enténébrées

Se frayer un chemin

Sans perdre le sens

De cette humanité

Celle des larmes

Qui coulent

Sur des joues

Celles du sang

Qui perle

A la commissure

Des lèvres

Se reconnaître

A demi égaré

Dangereusement

Blessé

Se tenir pourtant

A distance

Et courir

A jamais

Dans la ville