vendredi 26 octobre 2007

On The Warpath


Une ouverture dans la factory

Le dégoût des shows un divan unique

Défoncé les tripes sur le velours

Un drôle de clébard entre eux

Je le revois lui et ses yeux tranquilles


Moi j’étais là par hasard

Ce qui n’a pas changé le hasard

Comme beaucoup avant moi

Je suis resté une attirance brûlée

Si parfaite presque malsaine


Foncée mêlée de rouge rue

Magenta les confidences rue

Magenta un violacé si vif qu’on

Peut le confondre avec une encre

Synthétique de mauvaise qualité


La différence entre l’image et

Le reste je ne la fais plus depuis

Un moment un grand moment

Un arc-en-ciel qui file le bourdon

Le clébard lui savait depuis longtemps


La hargne la jalousie la fange

Il donnait l’impression d’en avoir

Fait sa pâtée et tranquille de ne plus

S’en émouvoir brave gardien

La fatigue des combattants


De ces types relevés du champ

De guerre dont ils n’ébruitent

Aucune parcelle stridente dont ils ne

Rapportent aucun son obscène tout

Dans la tête tout dans la tête


Des faucons rétifs qui tournoient

Sans jamais s’échapper de leurs taules

Ces crânes comme des ménageries

Cauchemardesques qui se sont

Pulvérisés en une poudre jetés à bas


Une poudre jetée à bas de la foudre

Une mèche et la guerre revient

Une mèche et ils s’élancent les tempes

Subitement douloureuses le clébard

M’avertissant : Watch Out !