Working Class Hero
(Une Version)
Les retours tard dans la
Soirée et l’alcool qui s’éter-
Nise dans le sang il crispait
Sa bouche de fatigue une fatigue
Indescriptible ils savaient
Qu’un homme exténué à ne
Plus pouvoir tenir debout
Est un employé corvéable
La fatigue est une drogue
Ces montées d’adrénaline
En fin de journée putain
C’est magnifique
Ils l’ont massacré mais
Au fond il ne demandait que
Ça j’imagine : je suis le même
Il s’asseyait encore en costume
La cravate dénouée la chemise
Sale je me souviens de la
Chemise souillée par la sueur
Les taches du travail merde
J’en étais fier elles sentaient
Notre bonheur même si je
Devais me forcer pour y croire
Certains soirs
Le matin à l’aube “rebelote”
Il disait ce mot manière de
Dire que la journée serait une
Eternelle souffrance je le voyais
Se préparer déjà à l’écart déjà
Au travail : le chiffre de la
Veille à exploser et la pression
Se lisait sur son front et la
Pression s’insinuait sans que
Je comprenne très bien de quoi
Il s’agissait je n’aime pas
Les grands magasins je n’aime
Pas les grands magasins
Rouleaux compresseurs des
Hommes les plus beaux les
Plus travailleurs ils finissent tous
Comme des zombies incapables
De vivre en dehors putain je n’aime
Pas les grands magasins des broyeurs
De cerveaux et de santé et merde je suis
Comme lui un travailleur acharné
Désespéré et alcoolique aussi
Je crèverai dans mon grand magasin
Celui que je me construis et dans lequel
Je m’enferme
(En sa mémoire éternelle)