Prison Sentence
Il ne suffit pas d’être gentil
Elle m’a balancé en pleine figure
Il ne suffit pas d’être gentil
Deux sacs de voyage à ses pieds
La toile noire distendue prête
A se rompre comme de la chair
J’ai armé ma main la violence
Que je porte un fardeau tout prêt
De me briser la colonne vertébrale
Alors je me suis mis à sa place
Autant pour elle que pour moi
Alors j’ai pris sur moi les hontes
Subies par elle comme si elles
Me pesaient sur les os ceux du cou
Un écrasement je le connais par coeur
Compression raideur douleur
Un jour ça cassera comme du bois
Putain un jour ça cassera comme
Du bois mort et sur son visage je
Reconnais l’expression de la dureté
En fait elle a peur en fait elle tremble
Mais tant que les tremblements sont
Invisibles et lui dessinent un air
De méchanceté deux méchantes
Vies rongées par la peur
Autour de nous de la rouille
Poudre rouge nos vies rouillées
Les tentures renvoient l’abrasion
De ces ulcères en dedans
Des trous gros comme des pêches
Typiques des silences et des craques
A travers eux le jour passait avec eux
Les jours défilaient et on pensait que...
Tout cela était de la vieille histoire
Entre des pages et la maladie du
Papier un jour elle croulerait
Ses épaules blanches d’érable madré
De l’ivoire avec des marques fines
Typiques des sentiments réprimés
Ont pivoté dans la douceur
Avant de se raidir à nouveau
J’ai lu sur son visage : ce n’est pas
Pour moi et je l’ai vue partir
Un hurlement : ignore-les ! Mais
Dans ma bouche une pierre