mardi 13 novembre 2007

Prison Sentence


Il ne suffit pas d’être gentil

Elle m’a balancé en pleine figure

Il ne suffit pas d’être gentil

Deux sacs de voyage à ses pieds

La toile noire distendue prête

A se rompre comme de la chair

J’ai armé ma main la violence

Que je porte un fardeau tout prêt

De me briser la colonne vertébrale


Alors je me suis mis à sa place

Autant pour elle que pour moi

Alors j’ai pris sur moi les hontes

Subies par elle comme si elles

Me pesaient sur les os ceux du cou

Un écrasement je le connais par coeur

Compression raideur douleur

Un jour ça cassera comme du bois

Putain un jour ça cassera comme


Du bois mort et sur son visage je

Reconnais l’expression de la dureté

En fait elle a peur en fait elle tremble

Mais tant que les tremblements sont

Invisibles et lui dessinent un air

De méchanceté deux méchantes

Vies rongées par la peur

Autour de nous de la rouille

Poudre rouge nos vies rouillées


Les tentures renvoient l’abrasion

De ces ulcères en dedans

Des trous gros comme des pêches

Typiques des silences et des craques

A travers eux le jour passait avec eux

Les jours défilaient et on pensait que...

Tout cela était de la vieille histoire

Entre des pages et la maladie du

Papier un jour elle croulerait


Ses épaules blanches d’érable madré

De l’ivoire avec des marques fines

Typiques des sentiments réprimés

Ont pivoté dans la douceur

Avant de se raidir à nouveau

J’ai lu sur son visage : ce n’est pas

Pour moi et je l’ai vue partir

Un hurlement : ignore-les ! Mais

Dans ma bouche une pierre