jeudi 17 avril 2008

Projected Shadow


Relu à l’aube

Des textes : de la merde

Un vrai bordel - il n’y a que

Des insultes pour décrire le

Ressenti de sa trace écrite

Jamais dans la violence

L’incarnation d’un soupir

Le monde alentour

Dans le mouvement qui rôde

L’embrasement des corps

Pauv’ con - ce qui bouge

Doit être fixé dans le

Sauvage et la colère

La bande son d’un rêve

Eveillé - l’aut’ dans son jeans

Et ses Nike qui tousse et celle-

Là qui les seins frémissants

Regarde l’air se décrocher

Frémissent à chacun de

Ses mouvements - semblent

Tombés d’une toile Pop Art

Des images en mouvement

D’une sourde énergie qui franchit

Le cap ce cap le regard détourné

Ne plus le détourner et embrasser

Gratter le trottoir taper dessus

Le cul en mouvement lever son

Cul et VOIR et ENTENDRE

Et DIRE et voir et entendre et

Dire ce qui se passe là devant

A côté : les sons qui frappent

Le lecteur MP3 - et tout ça pour

Quoi ? Pour les récits ceux qui

Dérivent de station en station

Comme une tradition qui se forme

Et qui forme - de la ville s’élance

Tout ça quoi et puis je disparais

Je dis c’est tout - avec un peu de

Chance je trouverai quelque chose

Un truc par là : affiche 4 par 3

Devant les autres et s’envole

Tout dire et donc et surtout à cracher

SE TAIRE et COGNER” avec en plus

La dynamique de l’art abandonné