Projected Shadow
Relu à l’aube
Des textes : de la merde
Un vrai bordel - il n’y a que
Des insultes pour décrire le
Ressenti de sa trace écrite
Jamais dans la violence
L’incarnation d’un soupir
Le monde alentour
Dans le mouvement qui rôde
L’embrasement des corps
Pauv’ con - ce qui bouge
Doit être fixé dans le
Sauvage et la colère
La bande son d’un rêve
Eveillé - l’aut’ dans son jeans
Et ses Nike qui tousse et celle-
Là qui les seins frémissants
Regarde l’air se décrocher
Frémissent à chacun de
Ses mouvements - semblent
Tombés d’une toile Pop Art
Des images en mouvement
D’une sourde énergie qui franchit
Le cap ce cap le regard détourné
Ne plus le détourner et embrasser
Gratter le trottoir taper dessus
Le cul en mouvement lever son
Cul et VOIR et ENTENDRE
Et DIRE et voir et entendre et
Dire ce qui se passe là devant
A côté : les sons qui frappent
Le lecteur MP3 - et tout ça pour
Quoi ? Pour les récits ceux qui
Dérivent de station en station
Comme une tradition qui se forme
Et qui forme - de la ville s’élance
Tout ça quoi et puis je disparais
Je dis c’est tout - avec un peu de
Chance je trouverai quelque chose
Un truc par là : affiche 4 par 3
Devant les autres et s’envole
Tout dire et donc et surtout à cracher
“SE TAIRE et COGNER” avec en plus
La dynamique de l’art abandonné