mercredi 16 avril 2008

Bêtes Noires


C’était devenu une moche

Habitude - cette habitude

D’annuler un tas de choses

Le regard des autres est trop

Pesant - il me transperce il

Me vide de mon sang de ma

Confiance - alors je me contente

De mensonges écoeurants

C’est quand même dingue

D’en être réduit à ça


La collision urbaine qui

Signe les négligences - ces

Matins de séparation et de

Sueurs froides - le lynchage n’est

Plus à la mode mais bon

Depuis toujours je suis pour-

Suivi par une meute - cette

Meute prête à me lyncher

En rase campagne cette cam-

Pagne qui jouxte la ville


C’est-à-dire un espace

Menacé peu à peu grignoté

Par les assauts mortifères des

Entrepôts - mortifères pour les

Animaux sauvages ceux qui me

Parlent - tu vois un peu la chose ?

Un débris supplémentaire à la

Marge que j’ai cueilli comme

Une espèce pas si rare :

La couleur importe peu ou pas


Du tout - toutes ces problématiques

Ethniques butent sur un écueil

Moi je ne vois que des types

Qui n’ont pas compris la marche

De leur monde : où qu’ils soient ils

Sont poursuivis par une meute

La dope l’alcool les médocs

Victimes de quoi ? A dire vrai

J’en sais rien - trop proches sans

Doute de leurs murmures


Du jour naissant au soir

De cendre les idées sous

L’effet d’un vacarme étouffé

Cette bête noire que je

Caresse...