mercredi 29 août 2007

Come To Nothing


Et alors ? Est-ce si grave à la fin ?

Ne pas aboutir ne pas vouloir

Advienne que pourra dans le meilleur

Des mondes pourris des jardins merveilleux

Whatever may come dans le Transsibérien

C’était hier c’était hier un autre monde


Un autre monde derrière les rideaux

Celui qui a le visage couvert de cendres

Ou l’élégance pastel mordant dans le ciel

Sur les rideaux l’ombre du balcon

Ici-bas dans l’autre monde

I wouldn’t do it for all the world


Je ne le ferai jamais pour rien

Au monde de se retirer dans un corps

Séide sans cervelle à la chair puante

Stinking flesh fixant le soleil de trop

Près d’un amas pastel ramas de

Bureaux d’hôtels d’édifices de maisons


Dans ce train fantôme à fond la caisse

Give up the ghost give up the ghost

Semble s’imposer d’abord et très vite

Et puis non ! Rendre l’âme trop facile

Je n’abandonnerai jamais la partie

L’horizon qui assaille la coulée urbaine


La régression progresse comme une

Maladie contagieuse elle reprend connaissance

Dans les gares vidées de leurs voyageurs

Par défaut pour une destination centrale

Dans un nulle part qui s’éteint peu à peu

Avec les traces de la massive attack


Au sommet de l’attente je ne sauterai pas

Pas encore atop of waiting il est trop tôt

J’aime cette vue blanche et pastel qui

Se recouvre de cendres à la tombée

Ou de fauves radicaux qui trimballent

Un je-ne-sais-quoi de rassurant...


Que la mort s’en suive

Ou qu’elle recule dans un trou bleu

I wouldn’t do it for all the world