Bastard Poem (Remixed)
Il y aura des couleurs et des formes
Des couleurs des formes et des ruptures
Des nuages d’insectes dans le jour moite
Quand couchés dans l’herbe chaude et solitaire
Nous verrons le demi-cachet de trop ou pas
Celui qui s’infiltrera si loin dans les pensées
Qu’elles se confondront avec des insectes
Les nuages se mettront à parler
Logiquement ils seront mauvais et acerbes
“Ils n’ont pas besoin de nous” qu’ils diront
Sous des tonnes de décibels
Ils seront enterrés comme des ordures publicitaires
Avec leurs divertissements financés par les banques
La culture physique elle n’a pas besoin de moi
L’insecte dans ma tête tournoie “Crame-la” qu’il crie
Il est rentré si loin qu’il voyage impunément
Toujours entouré d’un halo de mystère
Une lampe halogène peut-être ?
Contenant un corps entier le mien sans doute
Dans la saturation et la compression
La désertion forcément des terrains de sport
Le refuge dans les filtres les cuts les remixes
Ils n’achètent qu’une enveloppe vide
L’esprit est depuis longtemps dans une canette
De boisson énergétique dans un joli caillou transparent
Un cachet pour dissiper les dieux en short
Ces culs terreux qui s’apprêtent à envahir les postes
Les écoles les ministères les villes éclatées
Les mobiles le mobilier urbain les spots
Avec leurs chéquiers et leurs dopants ils n’achètent rien
Un cachet pour remplir le rien qui détruit tout
Pour qu’au minimum les BPM s’écrasent sur l’ovale
L’esprit dans l’énergie la vraie dans l’euphorie la vraie
Dans l’apathie choisie le retrait volontaire
Le libre arbitre bordel ! A mort l’arbitre !
A MORT ! FUCK AND FIGHT ! (Again)