mercredi 4 juillet 2007

Les Viles Dépendances



Envers et contre tout les turbulences passionnées

Taillent des galbes délicats

Des hauts et des bas élancés

Les jours filants mobiles et sans précédent

Crament les brillants aînés aux irritations illicites

Plus vite ! L’actualité criminelle les choque

Des chocs dépendants


Les jours défilant martèlent de sales bâtards

Des criminels alités les indésirables

Ils s’empressent de forger des concerts abrupts

Pleins d’amplis Marshall et de came bon marché

La came la coke qui agitent la légèreté

Une certaine agitation au caractère si pur

Avant de se faire désirer Plutôt mourir


Plus loin ! Plus fort ! A terre les chiens !

Aux abris sadiques Sadi Carnot

Sous la fresque pâle des beaux-arts

Ils tremblent avant de trépasser dans le remords

Les bruits de la masse sautent le trépas

Le chaos des presses qui se massent à l’entrée

Qui frappent ! Qui frappent !


Elles forgent des pièces des créatures chimériques

Des chimères camées sur les toits en zinc

Sur les terre-pleins remplis de containers

Remplis d’insultes de cet argot hideux

Qui passe le mur du son des guitares

Le son des réacteurs des matrices

Le regard des mateurs automates


Plus haut ! Les années déchirantes

Boxent les bleeps les accords les boucles électros

La putain de ville tonnerre accrochée à sa pointe

Abritée au fond d’un ventre chaud

Allergique à l’aisance à l’eau

Sale ville ! Sale came ! Sale canne !

Bang ! Bang ! C’est la fin.