jeudi 30 avril 2009

Suspended In Mid-Air

Sur les restes - à ras

Bords - se pencher puis

Respirer...Une belle allure

Malgré les mois...Finalement

Ce fut la clémence - un

Arrêt d’urgence qui ne

Voulait plus rien dire -

A part peut-être : vous

Etes tous des saletés -

Moi une fois j’ai entendu

Merde - dans le silence -

Juste le mouvement des

Lèvres...Ca pue le sacrifice

Et les verres trop remplis -

Les grands espaces aux

Portes de la ville...Ce

Voyage à fond la caisse -

Trop speed et confusion

Sauve-qui-peut - sur le fil

Et sans panique s’il vous

Plaît - tout dans le geste

Le coup d’oeil le réflexe...

De faux espoirs la grâce

En train de se faire la

Malle...La grande classe -

Un shopping center long

Comme un jour sans...

Avec des lettres géantes -

Ca passe on sait pas

Comment mais ça trace

Dieu merci - les gestes

Flottent de plus en plus -

On dirait qu’ils voient

Leurs limites - hé les mecs !

Un dernier tour de piste...

Bientôt tu vas trembler

Putain...C’est frontal

Mais tellement simple -

Insurmontable...Bien

En place avec pour les

Regards inquiets une

Pointe d’excitation - un

Truc malade d’animal

Triste...Crispation dans

La hâte - suspendu dans

Le...

mardi 28 avril 2009

Scratch


Une Ville Sans Nom 512
Mise en ligne par YK.2

Sans crier gare -
Le poids d'un délit
Qui soudain éclate -
Toutes les versions
S'accordent : je ne serai
Plus - alors faudra bien
Même si je me doute...
Caché derrière l'intime
C'est quoi cet écorché ?
Je ne sais pas consoler...
Mais tout ça est si rêche
Comme à bout portant...
Ouais comme de la peau
Brûlée - à tenir et cerné
Par les remparts...Et voir
Depuis ces hauteurs l'
Etendue industrielle -
Des traits presque fins
Acérés plutôt - à l'emporte-
Pièce - un secteur de
Ferrage à chaud de
Bruits foudroyants -
Tendu comme une
Humeur noire - version
Tardive d'un assemblage
Laborieux perforé par des
Conduites instables - tout ça
Est si rugueux...

lundi 27 avril 2009

To My Shame

Sors de ce crâne...

En plein dans le

Mille - ça donne

Comme un format

Pourriture...Tu étais

Si proche j’étais si

Rompu - tu n’as pas

Supporté j’étais comme

Vidé - tu m’as crevé

Comme tu as bien fait...

J’étais claqué mais pas

K.-O. - hors de combat

Tu m’as jeté - me suis

Retrouvé dans ce cliché

De Larry Clark - ramassé

Sur moi-même - découvert

En costume d’Eve - un

Tableau vide dévoilé

Monacal - entre mes dents

Sale con pour un sobre

Modèle...Si maigre

Qu’un rien me foutait

Par terre - tu m’évitais

Dévastée dans le fond

D’un studio - dépourvu de

Lumière - tous ces comptes

Insolvables...Sors de ce

Corps déshérité - il y a

Ce polar Le diable a des

Ailes trop de bières et trop

De soins - ça finit par

Bloquer - tu n’a jamais

Défailli - j’ai voulu gagner

Le large prendre la poudre

Et me soustraire à cet

Hiver - à ce stade la nuit

Devient criminelle - what’s

To be done? A ce stade je

Deviens mauvais brûlant

Des repentances - tentatives

Inachevées...Des parcours

En roue libre ce quartier...

What’s to be done? Me tendre

La...Puis la guider vers...

Mais rien n’y a fait - sors

De ce crâne de ma vie...Au

Rayon toxique fléau de

L’aurore...

vendredi 24 avril 2009

Stuck In A City

Pas seulement des chocs

Enterrés vivants - minuit

Les a surpris...Comme un

Accident de la route -

Tous ces types tombés

Au coeur des...Ils pour-

Suivent et rugissent sous

L’apparence...Un petit

Effort...C’est pas une

Question de fric ou d’anti

Quelque chose : je suis

Mort d’un nuage - c’est

Pas des craques - d’une

Liste moderne...Finir seul

Enterré dans un de ces

Fichus terrains...That’s a

Fucking lie! Fait vachement

Trop froid - mais qu’est-ce

Que j’espérais à la fin...

La chaîne est brisée et

Tout ce qui va avec...Ces

Nouvelles sources de revenus

Voilà...Sur commande à

Volonté : un drive-in de

L’enfer...Qu’est-ce que j’ai

Pu souffrir - et encore c’est pas

Fini ça non...Avec tout ce qui

Circule en ville - Jésus ma

Parole t’es qu’un fumier de

Ta mère - je repense à cette

Annabel Lee - à cette mer

Et sa fille - cicatrice séparant

Les rives...Un petit effort

Le fils prodigue l’incapable

Chronique...Ton avenir ta

Gueule d’ange tes nerfs en

Suspens - la durée la distance

Tout ça c’est bien joli mais

Quoi...Ca vaut pas un sombre

Riff une bonne vieille décharge

Des familles...Parlons-en de

Ces...Non - poursuivons jusqu’

A minuit et bien après...

Programme d’un goût

Douteux : ramasser tous

Ces rêves peuplés d’étranges

Bien réels...Drive-in

Endiablé - t’as laissé

Ta peau la durée pas

Seulement des chocs

jeudi 23 avril 2009

You Are Here


Une Ville Sans Nom 515
Mise en ligne par YK.2

En plein syndrome des
Bâtiments malsains...
Le sentiment d'avoir été
Capturé - celui d'une
Grave irruption de
Mensonge - un baiser de
Judas...Jamais compris
Cette mythomanie et
Cette rage de fumée...
Trop feinte pour être...
Dans le genre ça calme -
Promesse du dernier jour
D'un retour devenu ma
Dette...A croire qu'ils
Abritent des tonnes de
Pierres contaminées...
D'un monde à l'autre
En trace directe : tout
Schuss et le mouvement
Capturé...Des lignes trop
Pures pour être...On est
Ici - habitant des signes
Avant-coureurs...

mercredi 22 avril 2009

Be Shy Of People

Même les putes ne s’offrent

Pas...Moins que rien -

Atteindre le soir et

Plus rien à bouffer...

De l’abus j’ai fini

Par m’offrir - mais

J’aligne encore pour

La beauté du...Connerie -

Solution idéale : ne pas

Contrarier les tarés...

Ne pas s’éteindre - on ne

Meurt jamais tranquille...

Voilà une putain d’illusion

On commence toujours par

Empêcher les autres...Et de

Fil en aiguille tu vois ça

Dérape...Quand même faut

Pas déconner...T’abuses de ces

Trucs - ce faible repère est-il

L’hosto ? Qui rayonne de

Son âpre bataille pour la sur-

Vie - L’attraction posthume...

Ca devient si dur...Dévotion

Contradictions...C’est dément

Résonne encore - n’en jetez

Plus - les murs en tremblent

De ces appels à l’aide...Tu

Connais ton serviteur...

Celui qui te hante et te

Presse - qui déchire l’espace

Et se tire une - avec un

Astre...Ces chouettes

Lampadaires design - leur

Douce lumière sur les

Trottoirs...C’est qu’on peut

Rien - si peu pour elles

Alors pour soi-même...

Ainsi s’achève la course

Folle après ce temps - le

Portrait craché d’une bête

D’un vieillard ou d’un

Junkie - tout ce qui court

Après le peu qui lui...

Ensuite s’offrir au sommeil

Et tout réparer...J’aligne

Encore pour la beauté

Du...

mardi 21 avril 2009

Cold-Bloodedly

Des braquos c’est tout ce

Qu’on a...Et le trouble

Et l’écho redoutable...

Mon fils mon fils réveille-

Toi et file en cascade -

C’est là - tréfonds de l’

Histoire - que mon esprit

Repose et s’enlise - Tout-

Puissant vitres abattues

S’égare de bonne grâce...

Par l’évasion - on le fait

Tous une seule fois...

Je parle d’une impression

Cette image à la suite...

On reviendra - pas d’in-

Quiétude...Sont jamais

Revenus - un tas d’histoires

Pas croyables - de plus en

Plus muets et c’est parfait

Comme ça - just like anybody

Else...Dans le noir - sans

Retour sans mérite : des

Matins bleus tant de verres

Et de chaises vides -

Le mieux est encore de

Traverser la blessure...

C’est qu’un foutu parking

Après tout : tous garés

Jamais présents...Comme

Tout le monde quoi...

Obligé d’y voir clair et

Vite...Toutes les nuances

Y passent...Les plus froides -

Dans un bel effort matinal

Démonter réussir enfiler

Ne pas tenir sa parole...

C’est du gris du sable

Un peu de jaune et du

Blanc...Avec les ombres

Habituelles qui traver-

Sent toutes les blessures...

Toujours les mêmes...Salut

Les ombres...Quelques-unes

Osent répondre...Le mieux

Est de compter les heures

Aveugles - Qu’elles aient

Son âme...

lundi 20 avril 2009

Increase The Dose

En train de -

Sur le point...

Un jour valide

Un jour non -

Besoin d’un soutien

Puis non - à moins que

J’éloigne - que je fasse

Trop de kilomètres

Mauvais pour la -

Trop de pas sans ma -

J’veux pas la voir...

Une ennemie sur la-

Quelle maintenant je

Dois - un jour valide

Un jour non...De cet

Appui...Oh la cigarette

Me brûle les doigts...

Je pourrais la traiter

De salope mais j’aime

Trop...L’usure ces trucs

Utiles pour les nouvelles...

Faut bien perdre des mor-

Ceaux - petits cailloux

Semés comme un con

Dans les rues...Le jour

Et la nuit...Valide et

Puis non...Vas-y garçon

Continue de perdre des

Morceaux et d’écouter

Les albums de Swell...

Ouais je vais faire ça

Assis...Debout mais les

Autres devant : allez

Vous faire...Tu te répètes

Tu deviens amer tu

N’aimes plus la...Une

Telle menace...Tout dans

Les mots - hein c’est ça ?

T’envoies tout dans la page

Comme un poing dans la -

Que je la regarde bien

Surtout - que je la fixe

Bien au fond de mon...

Physique ébréché - le

Visage tourné vers un

Corps de rêve...Les jours

Valides les jours plus longs

Les jours désaccordés...

vendredi 17 avril 2009

Thundery


Une Ville Sans Nom 513
Mise en ligne par YK.2

De mémoire et sans
Grossir le trait...Le ciel
Etait un brasier venant
Direct sur nous - le genre
D'envoûtement...Epargne-
Moi disparais sans tourment -
Ma chemise déboutonnée
Cette fraction de seconde
Rattrapée in extremis...
Cueillie à la surface -
Merde...Des fois c'est
Tout ce qu'on garde :
Une seconde du jour
Une chemise déboutonnée...
Et puis que dalle - le moyen-
Age...C'est à peine si...
"L'éternel me dit...Monte vers
Moi...J'étais effrayé à la vue
De la colère et de la fureur..."
Et pourtant c'était moi
Merde...C'est bien moi -
On dirait des séquelles
Ces vues trop parfaites -
Bon sang...On dirait
Qu'il est saisi par le
Malin...Horror-stricken...
Sous la mitraille et l'orage
Et ta soeur...A la gloire
De personne le coeur
Léger les idées broyées -
Au loin...Les artères
Se remplissent les heures
Déchantent ce morceau du
Velvet - c'est à peine si
La part d'ombre parvient
Jusqu'aux balcons...S'agit
De savoir par où je suis...
It's anybody's guess

mercredi 15 avril 2009

Capital Punishment

Autant jurer sur ce
Monde - autant quitter
L'arène et la cité...Autant
Lever son verre et s'évanouir
Dans la - ce quotidien
Grossier...A quoi tout ça
Peut bien rimer...Ce cours
Si fluide et cette déclaration
D'horreur...C'est très clair
Devant moi sous mes yeux...
Fulgurante incarnation du
Désastre...Ha ! Ha ! Notez
Bien que tous ces crimes
Criblant de leurs éclats
Les rues...Désamorcer...
Faut lâcher prise tu vois...
Lâcher du lest...Ton corps
Souffre ton esprit se perd...
Voilà...C'est bien...Continue
Mon trésor...Cette invention
Du mal...Prosterne-toi mon
Poussin ma jolie...Le moment
Est venu sans doute de basculer
D'ouvrir enfin la porte...Oh
Please...Y a ces coups du
Sort...Criminels en puissance -
Tomber ici tomber là-bas...
Plus loin plus près de la mer
Triangle d'or...Quartiers plus
Pauvres...Toujours ce dirty
Old man...Vieux tas de -
L'assassin la victime...Je vais
Flamber sur place je crois...
C'est à craindre...Tous ces
Contraires toutes ces
Directions...M'aspirent...
Me promène dans la mort
Ni plus ni moins...Je sens
Bien qu'elle respire ma cité
Mon exil...Wow...Ca va trop
Vite...Contrôle plus grand-
Chose...Vais m'emplafonner...
Pas grave aucun intérêt...
L'essentiel est d'en être...
De remonter cet infini - un
Machin impossible ou le
Crime...Pauvre Dieu...

mardi 14 avril 2009

Secret Weapon

La peur putain...
La peur d'être
Livré - vendu
Déchiqueté par ce
Coup de poing
Dans l'univers -
Faut faire avec
Faut faire avec
Mais la distance...
L'échappée ce départ
Et le manque -
Comme une bévue
Cette carence...

Tu sais quoi ?
Tu peux saigner
Te répandre et partout
T'enivrer partout mar-
Chander - c'est horrible
Des secousses avalées
Des gouttes refusant de
Mourir...Comme c'est
Beau - ce jour dénudé
Une telle fureur...Coups
Blessures et l'outrance
En faction...Ouais je
Sais...C'est minable et
Féroce et colère...Une
Vraie voie de fait...Un
Truc de mec soûl ou
Surmédicamenté ou
Simplement surmené...
Va savoir...Voyons ça...
Depuis cette rive à
Balancer sa peine comme
Une canette...Vide -
C'est bien le mot c'est
Bien le geste c'est bien
L'endroit - mon préféré...
L'ancienne batterie du
Cavalier - mais la distance...
Toutes les années qui
Restent...Presque aussi
Rapide qu'un torrent
Trop longtemps sévi
Trop longtemps nocif...
Minable ? C'est possible
Et même évident...Je ne
Suis pas - je n'ai jamais
Eté...La peur putain...

vendredi 10 avril 2009

Offcut 14


City Of Gold 66
Mise en ligne par YK.2

...Qu'il ne sorte pas
Son flingue...Seigneur
Retenez son bras...
Les phares l'argent les
Visiteurs les filles...Tout
Ca sérieusement imbriqué
Un monde s'écroule...Je
Suis le sang je suis la
Maladie...Que ces maigres
Butins leur pètent à la
Gueule...It's holy ground...

Motherfucking Ground

Que ces maigres butins

Ne soient qu’héritages

Sans nom...Désolé pour la -

Mais c’est ainsi : psycho-

Drame trop fun...C’est

Toujours le même lieu

Qu’il soit colérique ou

Ensommeillé - une gueule

De motel fréquenté par des

Météores mauvais comme

Des teignes - des visiteurs

Cuits des filles qui les re-

Joignent - ainsi va la péri-

Phérie et ses hurlements

Etouffés - super...Mais qu’est-

Ce qu’on fout là ? On a bien

Fait de s’barrer de cette

Maison de dingues...Mon

Regard s’étrangle quand

Les battements deviennent

Si lourds - que la lumière

Se disloque - des teignes des

Visiteurs des filles...Et la

Réponse...D’accord...Plus

Tard...Mais où se croient-ils ?

Toujours aux mêmes de faire

Marche arrière...Ca donne

Comme une explosion

Accidentelle - le résultat

Programmé seulement dans

L’inconscient...Des libertés

Des interdits...Il se fait tard...

Bien tard pour cette ville -

Maintenant est-il possible

De forcer une âme comme

Un foutu coffre...Pire qu’un

Corps - ça me vrille les nerfs...

Seigneur ça me vrille les

Nerfs...Faites pleuvoir des

Crucifix et tout l’attirail...

Ma sorcière ma chérie...Qu’il

Ne sorte pas son flingue...

Seigneur retenez son bras...

Les phares l’argent les

Visiteurs les filles...Tout ça

Sérieusement imbriqué - un

Monde s’écroule...Je suis

Le sang je suis la maladie...

Que ces maigres butins leur

Pètent à la gueule...It’s

Holy ground...

mercredi 8 avril 2009

Time’s Moving On

Parce que finalement

Non - là-haut l’esprit

Paralyse - même si rien...

Ce type à la ceinture dé-

Tachée un air de déjà vu...

C’est courageux déses-

Pérant...Le genre à se

Balancer contre les murs -

Dur au mal - dur aux jours

Qui passent - le genre qui

Vient de la nuit noire vous

Voyez...Quand il se tourne

Légèrement c’est encore plus

Flagrant - je sais très bien

Faire ça : rejeter loin comme

Une maladie...Hop...On n’y

Pense plus et voilà - la moitié

Du trajet avalée - on regarde

La tête inclinée vers un autre

Côté - vers cette immense façade...

Tellement grande que c’est

Rien - c’est comme si elle n’

Existait pas tout simplement -

Quand je serai pareil faudra me

Le dire surtout - hein ? Promis ?

Ne pas hésiter une seconde et dire :

Mais regarde-toi enfin ! REGARDE !

Ce don jeté contre les murs

Tu as tellement attendu - et là

Si tout se passe bien je détacherai

Ma ceinture - ouais c’est génétique

Mon grand - la protection de l’

Au-delà...Faut bien qu’elle serve

Un jour n’est-ce pas...La tête

Inclinée vers ce qu’on vient de

Perdre...Ce problème permanent

Qui tapisse absolument tout -

Ce qui passe mal sous le choc

Et s’éparpille et s’évapore...

Mais regarde-toi enfin !

Accroché à la barre comme

A la vie - si mal qu’un rien

Le fait plutôt chavirer - REGARDE !

Pas très new age...I needn’t say

More

mardi 7 avril 2009

EXIT


Une Ville Sans Nom 503
Mise en ligne par YK.2

Borderline et tuméfié
Délogé de l'intérieur
Ne dites pas le débris...
Pure gamberge sur les
Bords rétrocédés - pure
Mélancolie à l'arrière d'
Un supermarché - bordel !
Une volée de bois vert...
Comme des adieux jetés
A la figure - fuck! Se tient
Debout face à l'épreuve
Disons décisive...Bon qu'à
Ca...La sortie des pubs...
Une histoire de branleurs
Avec ce refrain revanchard...
La prochaine fois...Bien sûr
Demain forcément - c'est bien
Ce que je craignais...On arrive
A bouger et la source...Un
Brin trop chaude...Ai besoin
De cette traversée...Le front
Devient lumineux à mesure
Que se ferment les portes...
Et puis que là derrière
S'accumule le fruit d'un
Labeur pas très net...

lundi 6 avril 2009


He Never Came Back


...Et des cierges pour
Suivre tous les cortèges
L’ambiance si pesante...
De l’après...Quand le truc
A disparu dans le - pour-
Quoi ne jamais répondre
Aux gestes attentifs...
Chialer...Ouais les grandes
Eaux bonne idée...Immuable
Equilibre - un truc de nase
Scotché aux abris...Un tour
De force juste pour le plaisir
De profiter à nouveau...C’est
Tellement étrange de pouvoir
Refaire toutes ces choses...
Equipé d’un putain d’arsenal
Comme une seconde peau...
Peux plus vivre sans...Le prix
De l’équilibre précaire - ça je
Le sens...C’est vrai pour tout...
Notre nom s’oubliera avec le...
Nous sommes nés comme à l’
Aventure...Pour endurer ma caille...
Pour boire l’acier qui nous vient
Du ciel - pour se taire entre ces
Murs - pour s’en aller un peu
Guéri - juste assez pour danser
Sur Radio Kaliningrad...Les
Poches pleines de remèdes
Le coeur plein du mal qu’on a
Semé - de tous ces visages dé-
Formés de tous ces corps qu’on
A vus s’écrouler - ça impossible
De m’en remettre...Tu saisis ?
Je pleure sur une bière fraîche
De toutes celles et plus encore...
Sur tout ce qui m’échappe et plus
Encore...Juste assez pour danser
Avec le vent les morts cette
Adresse définitive...Juste assez
Pour boire ce qu’on laisse...A
Chaque fois davantage...A chaque
Fois un peu plus...Plus vite qu’
Une balle qu’une vie qu’une ville
Nous sommes nés comme
A l’aventure...

vendredi 3 avril 2009

Bloody Stupid Thing

Ce n’était qu’un

Trailer park - où se

Massait la population -

Les bâtards évidemment

Ne manquaient jamais à

L’appel - toujours prêts

A faire les pires conneries -

Ce quartier populaire à

Ciel ouvert n’était qu’une

Amorce un embryon de

Cité - et c’est devenu la

Blanche puis la grise puis

La blanche à nouveau -

Le trailer park s’est transformé

En carrosse...Les bâtards sont

Toujours là - s’accrochent

Aux bus foutent des claques

Et sèment le feu - se dressent

Les actes gratuits - kilomètres

Et douleurs - dans la honte...

Ca te fait quoi ? Hein ? Avoue-

Le - personne n’y échappe...

Un cours qui se colore de

Rouge - celui des lèvres

Et des bouches - pour ça on

Tue froidement pour ça

On fait table rase on envoie

Des messages comme des

Armes - de tous ces pouvoirs

On dégénère avant de repartir -

De bouffer les espaces encore

Disponibles - ce rouge des

Lèvres et des bouches...

Ca tient du mystique - il

Isole - s’en méfier - il attire

S’en repaître - l’espace des

Regrets - zone commerciale

Où se perdre mettre fin à ses -

Et parfois il sauve - mais rien

N’est plus important que ce

Travail...Deal ou turbin

Céleste - Seigneur prenez ces

Pauvres années...Blablabla...

J’entends la voix...Elle sonne

Comme un tapin séraphique...

Ce n’était qu’un trailer park

Et c’est devenu...

mercredi 1 avril 2009

You Worry Too Much

Essaie de comprendre

Cet effort à commettre

Comme un langage à

Débrider - pas d’ça entre

Nous...Un mort qui s’oublie

L’écriture de l’interdit...

Tu sais bien que ses vieux

Démons l’ont récupéré - qu’il

S’entretenait au pinard...Pas d’

Ca entre nous...Que ses vieux

Démons sont restés debout

Bien vivants - que chaque jour

Ils entraînent dans leur sillage...

Et que moi-même...Enfin bref

Que moi-même je dois

Lutter pour ne pas - qu’à

Présent je marche à l’arrache

Qu’ils sont partout dans cette

Ville - enfin quoi...Pas d’ça

Entre nous...C’est le sens de

L’histoire : se payer notre

Tête nous rouler dans la...

Je voudrais c’est sincère

Me reposer sombrer dans

Tes bras - n’essaie pas de

Comprendre après tout...

C’est à moi de le faire -

Territoire cruel...Par ici l’

Empire menacé - le plus

Secret de nos êtres...

Forcément plus mauvais

De l’ampleur enterrée...

Et puis la panique cette

Peur de l’oubli dans les

Foules - les voies plus

Larges bordées de massifs -

Va savoir empoisonnés...

C’est super après tout

D’y voir la défaite - et

D’en faire un écrin pour

Ta gueule et les autres -

Manière étrange d’en sortir

Indemne...Ou pas - d’en

Sortir déchirant - indigne

De tout ça...