Ça va choquer
Qu’il faille se réfugier
Pour des clous plantés
Dans l’épouvante - sonorités
Electriques aussi efficaces que
Bien des traitements - du moment
Que j’avance du moment que
Je grave le reste me passe au-
Dessus - ah ! Ces heures en
Altitude rien ne les remplace
Elles parcourent les rues bouffies
D’immeubles achetés sur plan
Achetés sur plan - ça me laisse
Un goût de limaille dans la
Bouche - ça me laisse en colère
Et debout : contingences médicales
Et toute la nostalgie des luttes
A ton image tu forges de l’erreur
De l’horreur : plus chères plus rares
Que le vide - tu sais les envies de
Courir comme un malade comme
Autrefois je faisais ça je faisais ça
Je partais d’un point et je courais
Comme un malade avant de me jeter
Sur un tapis de clous - je riais je riais
Me relevais recommençais - comme
C’était bon comme c’était réconfortant
A présent je me jette dans les questions
Je recherche la même sensation :
Je tenais l’alcool je buvais je buvais
Comme c’était bon comme c’était
Bon - je vomissais puis je repartais
Aussi sec sans un arrêt - ah ! Je me
Cache mais la colère continue ses
Voyages - le temps passe le temps
Passe mais rien n’y fait : je dissèque les
Heures passées - en refusant d’être
Relax - le mensonge c’est le vide
Authentique qui s’abat - je préfère
Le tonnerre à toutes les images
Bidons - et puis quoi ? J’ai trop
De questions empoisonnées
Trop de désordres dégueulasses
Ça consume ça consume les
Contingences médicales - je me
Brûle je brûle de l’intérieur
Me jette sur un tapis de clous
Comme autrefois mais
Sans clameur de soutien...