mercredi 21 mai 2008

Diversion


Passée comme une bataille

L’histoire - sans fin d’un

Requiem ou la chute par

Le mélange d’un potentiel :

Les mêmes morceaux toujours

Reproduits - succombe à la

Répétition - psychose et

Détresse les deux meilleurs

Clients du mois - et télécommande

Nos rêves - va t’faire jusqu’au

Dernier lâche ton butin si maigre -

Puis éclate de son rire gras sur

Un écran - le visage de Dieu

Ni plus ni moins - prônant la

Destruction intégrale du

Libre et du beau

Pas de panique les crevards !

Coupe-faim drogue et pinard

Sont là à portée d’la main

Pour faire passer la terreur

De l’âge d’or avant qu’la fin

N’sonne - le truc à paillettes -

A force de tricher de s’branler

La tronche à coups de mensonges

Et de “je t’aime” c’est raté

Au contraire pour eux c’est tout

Bon mais pour toi - crois-moi -

C’est cramé et pas qu’un peu

Normalement le moment arrive

Où tu t’dis : “pourquoi moi ?”

Sans raison sans haine : t’es

Trop con pour ça vraiment

Normalement tu finis par t’

Réveiller en plein cauchemar

Exquis - inlassable nuit -

Dans un autre monde en vrai

Pas en toc - affreux ignoble mais

Pas recouvert d’or - et là - là vraiment -

Tu comprends : si froid si laid une pure

Laideur - t’a pris 10 ans au bas mot

Très loin du départ très loin

Ah ! La beauté qui t’étrangle ne

T’a jamais épargné mon salaud

Sauf les assureurs - en rafales

Ils t’ont baisé avec leur belle

Société de l’épargne - l’histoire est

Terminée - crampronne-toi à tes

Burnes trop sucrées et - petite seconde

De suspense - recommence le périple

Sale engeance des réfractaires !