In Belligerent Mood
A peine a-t-il perdu
Le souvenir de ses hanches
Au retour des nuits entières
Dans les impasses saturées
Dans les impasses enfumées
La couleur blanche de la
Ville - éblouissante éblouis-
Sante - qui s’impose aux
Croyances - la perte de tout un
Passé - privilège de l’escorte
Déferlant par la bande
T’as quoi dans le regard ?
Les hôtels de luxe demeures des
Etranges combattants riches de la
Guerre pleine de crocs
C’est combien cette ogive ?
Un ciel qui s’embrase qu’on
A vidé de sa substance
Ce regain négatif cette haine
De soi qui emporte l’adhésion
Et l’autodestruction et l’auto-
Destruction : une nuée de barbares
Filtre l’eau et le sang - la ville
Est à vendre aux plus cyniques
Marchands de poudre et d’armes
Autant d’efforts pour nuir
A la santé délicate - je
Cherche les formes la douceur
La douceur et l’effort d’un souffle
De fille dans mon cou - je ne sens
Que mon pouls aux abois la nuit
Dans mes draps qui tape qui
Cogne s’efforce de me réveiller
Respire ! Respire ! Respire !
Je reprends le chemin de
La vie trépidante - de la ville
Aux remparts - étouffante
Et dangereuse qui s’étrangle
De ses torpilles - discrètes mais
Présentes au coeur des chambres
Aux étoiles - rien qui ne se voie
Rien qui ne respire en apparence
Je retrouve ma respiration la
Douleur se réveille je n’entends
Plus ces lourds battements dans
L’oreille - sauf peut-être du
Sonic Youth au loin - les sons
Trop forts s’échappant d’une
Tour - la douceur l’effort d’un
Souffle de fille - elle m’échappe
S’embrase sous les décombres
Muets...au loin dans un signe de
Croix