mardi 27 mai 2008

In Belligerent Mood


A peine a-t-il perdu

Le souvenir de ses hanches

Au retour des nuits entières

Dans les impasses saturées

Dans les impasses enfumées

La couleur blanche de la

Ville - éblouissante éblouis-

Sante - qui s’impose aux

Croyances - la perte de tout un

Passé - privilège de l’escorte

Déferlant par la bande

T’as quoi dans le regard ?

Les hôtels de luxe demeures des

Etranges combattants riches de la

Guerre pleine de crocs

C’est combien cette ogive ?

Un ciel qui s’embrase qu’on

A vidé de sa substance

Ce regain négatif cette haine

De soi qui emporte l’adhésion

Et l’autodestruction et l’auto-

Destruction : une nuée de barbares

Filtre l’eau et le sang - la ville

Est à vendre aux plus cyniques

Marchands de poudre et d’armes

Autant d’efforts pour nuir

A la santé délicate - je

Cherche les formes la douceur

La douceur et l’effort d’un souffle

De fille dans mon cou - je ne sens

Que mon pouls aux abois la nuit

Dans mes draps qui tape qui

Cogne s’efforce de me réveiller

Respire ! Respire ! Respire !

Je reprends le chemin de

La vie trépidante - de la ville

Aux remparts - étouffante

Et dangereuse qui s’étrangle

De ses torpilles - discrètes mais

Présentes au coeur des chambres

Aux étoiles - rien qui ne se voie

Rien qui ne respire en apparence

Je retrouve ma respiration la

Douleur se réveille je n’entends

Plus ces lourds battements dans

L’oreille - sauf peut-être du

Sonic Youth au loin - les sons

Trop forts s’échappant d’une

Tour - la douceur l’effort d’un

Souffle de fille - elle m’échappe

S’embrase sous les décombres

Muets...au loin dans un signe de

Croix