vendredi 16 mai 2008

The Strain Of Modern Life


L’ordinaire renonce à

S’arrêter - rendre son âme

Ces toutes petites choses

Qui m’explosent - le flot de

La fracture dévoile ses richesses

Même si elles donnent envie

D’en finir d’en finir

L’oeil traîne sa rage

Avant de rendre l’âme

La mêlée des gosses qui se

Battent - le type qui se demande

Ce qui lui est arrivé : “j’étais

Protégé me voilà ruiné”

Upper middle class

Upper middle class

Il ne pouvait rien

M’arriver me voilà

Ruiné - emporte avec toi

Ce sentiment de vulnérabilité

A ton poignet quelques traces

Dévoilant le passage d’une

Image comme un cliché

Noir et blanc : séquences

Délicates à l’épreuve de la

Rue bouillonnante - ça brûle

Des mal-aimés - les saloperies

Infimes : elles te courent après

Te réveillent la nuit - j’étais

Protégé il ne pouvait rien

M’arriver...la distance entre

L’ordinaire et les ténèbres

L’employé jeté sur le bord

Le vendeur de calendriers en plein

Eté la femme et ses trucs volés

La maladie planant au-dessus de

Ces choses ordinaires

Et ceux qui décident de ne pas

Attendre le verdict avec tant

De talent...ils suivent les pistes

De l’erreur immobile renoncent

A croire se noient dans l’ensemble

Même les supplices de rien se

Décorent de l’infime - on s’élève

Des trésors à la fange - fragile

Comme aucune chose : le brut

En suspens l’incomplet...

Saloperies infimes ces trucs volés