mardi 15 janvier 2008

The Pain Comes In Waves (1)


La somme de sa mémoire

Jetée par une ouverture sur

Un virage - de temps en temps

Une voiture l’emprunte dans le

Coeur de la nuit neutralisée

Par les lampadaires - ils font

De l’or et conduisent vers

Des collines hérissées de

Maisons d’immeubles et

D’usines modernes


Les équipes de nuit

Descendent dans une paix

Relative - c’est curieux mais

Rien qu’à leurs trajectoires on

Devine la fatigue derrière les

Volants : elles passent lentement

Et coupent les faisceaux qui se

Diluent dans un jour encore

Indécis - une teinte poussiéreuse

Elle va s’estomper très vite


Comme la nuit sans sommeil

A regarder le virage puis à

Entendre : ceci est mon mal

Ceci est mon mal - il vient

Par vagues et le condamne

Il vient par vagues et le

Condamne à cette nuit sans

Fin - l’or au loin rien que des

Feuilles de plus en plus fines

Sur une terre en ébullition


Elles semblent se détacher

De la route et se mélangent

Aux figures étranges que font

Les heures naissantes - il chante

We need a passenger - we need

A passenger : comme si on

L’appelait quelque part dans

Une de ces usines perchées

Que la nuit n’efface jamais

Vraiment des collines