The Pain Comes In Waves (1)
La somme de sa mémoire
Jetée par une ouverture sur
Un virage - de temps en temps
Une voiture l’emprunte dans le
Coeur de la nuit neutralisée
Par les lampadaires - ils font
De l’or et conduisent vers
Des collines hérissées de
Maisons d’immeubles et
D’usines modernes
Les équipes de nuit
Descendent dans une paix
Relative - c’est curieux mais
Rien qu’à leurs trajectoires on
Devine la fatigue derrière les
Volants : elles passent lentement
Et coupent les faisceaux qui se
Diluent dans un jour encore
Indécis - une teinte poussiéreuse
Elle va s’estomper très vite
Comme la nuit sans sommeil
A regarder le virage puis à
Entendre : ceci est mon mal
Ceci est mon mal - il vient
Par vagues et le condamne
Il vient par vagues et le
Condamne à cette nuit sans
Fin - l’or au loin rien que des
Feuilles de plus en plus fines
Sur une terre en ébullition
Elles semblent se détacher
De la route et se mélangent
Aux figures étranges que font
Les heures naissantes - il chante
We need a passenger - we need
A passenger : comme si on
L’appelait quelque part dans
Une de ces usines perchées
Que la nuit n’efface jamais
Vraiment des collines