The End
Il souffle encore un vent
De l’Atlantique portant
Ton odeur et soulevant
Ta jupe - ce tissu presque
Une voile qui se perd dans les
Fils d’acier et les rues
Horizontales trop vides
Depuis longtemps d’une
Présence fulgurante - la tienne
Evidemment sur un fond de
Gris et de bleu - de pluie ou
De soleil ébahi lançant des
Houles de feu sur les écrans de
Verre - les bow-windows et les
Terrasses aux nuages
Toutes les lignes tracées au
Cordeau simulent une ville
Américaine dans le creux d’une
Main et nous l’avons vue dans
L’incendie l’aube ou la pénombre
Mourir de ses nuages renaître
De ses heures en prière
Pour exploser des instants
Où les paroles se perdent dans
Un espace aux limites inhumaines
Traduction des termes impossibles
La ville s’étend et se tord et se
Soulève pour laisser passer
Le trop plein de vide et la
Géométrie d’un béton au vernis
Nacré - c’est à la fin qu’on se
Permet de caresser une courbe
Celle tracée par un goéland
Tournoie au-dessus de la veine
Trace une ombre sur un pilier
Alors que les pubs se remplissent
De musiques anglaises et que le
Cirque nocturne commence :
Les trous dans un mur - un
Schizo - le dernier TGV -
Une escouade militaire - des
Touristes sortis d’un paquebot -
Les buveurs et leurs mensonges
Un type qui joue du saxo à
Minuit - la fin d’une jeunesse