vendredi 11 janvier 2008

The End


Il souffle encore un vent

De l’Atlantique portant

Ton odeur et soulevant

Ta jupe - ce tissu presque

Une voile qui se perd dans les

Fils d’acier et les rues

Horizontales trop vides

Depuis longtemps d’une

Présence fulgurante - la tienne

Evidemment sur un fond de

Gris et de bleu - de pluie ou

De soleil ébahi lançant des

Houles de feu sur les écrans de

Verre - les bow-windows et les

Terrasses aux nuages


Toutes les lignes tracées au

Cordeau simulent une ville

Américaine dans le creux d’une

Main et nous l’avons vue dans

L’incendie l’aube ou la pénombre

Mourir de ses nuages renaître

De ses heures en prière

Pour exploser des instants

Où les paroles se perdent dans

Un espace aux limites inhumaines

Traduction des termes impossibles

La ville s’étend et se tord et se

Soulève pour laisser passer

Le trop plein de vide et la

Géométrie d’un béton au vernis


Nacré - c’est à la fin qu’on se

Permet de caresser une courbe

Celle tracée par un goéland

Tournoie au-dessus de la veine

Trace une ombre sur un pilier

Alors que les pubs se remplissent

De musiques anglaises et que le

Cirque nocturne commence :

Les trous dans un mur - un

Schizo - le dernier TGV -

Une escouade militaire - des

Touristes sortis d’un paquebot -

Les buveurs et leurs mensonges

Un type qui joue du saxo à

Minuit - la fin d’une jeunesse