mercredi 11 juin 2008

Under Pain Of Death


Ta grande gueule

Enfarinée sur un

Plateau - ça pourrait

Faire polar - ça pourrait

Mais ça le fait pas

Apportez-moi la tête

De Lennie Jack

Ces destins qui se

Coupent et se recoupent

Sont tellement proches

De la réalité - on s’enfonce

Tous avec un membre

En moins : petites taches

Argentées au-dessus de

L’Elorn et la beauté

Incroyable qui bousille pas la

Casse qu’on provoque sans

Toujours le vouloir - c’est

L’absence qui tue - on se dit :

J’ai pas voulu ça

Mais c’est pourtant ce qui

Arrive et c’est moche et

C’est minable - c’est humain

Et puis quoi ? Espèce de sale

Con - c’est l’absence qui tue

Elle interdit elle entrave elle

Aggrave la tension et la

Pression - t’en connais un

Qui donne sa chemise

Soûl fiction - belle collection

De ravages - y connaît pas sa

Chance - celle qu’on jette sur

La table en hurlant tout

Silencieux et tout froid

Et c’est grave - ouais

Si longtemps que ça empire

Que ça dure - du coup les

Occasions elles manquent pas

De s’évanouir - dans la nature

De la ville (regarde un peu l’

Avalanche de verdure entre les

Immeubles colorés de l’océane)

Regarde Nom de Dieu ! C’est

Peut-être la dernière fois que

Tu me vois accessible - parce que

C’est plus tenable - tout plaquer

J’me dis voilà j’y arrive :

Enjambe le parapet - tu

Y vas franco : saute pour la fin

Dans la nature suspecte - épouse

Ton agression fidèle aux contours

Erodés - c’est long comme sa

Traque ce calvaire imposé

Qui brille au milieu d’une vie

C’est décidé Lennie : c’est ma

Compagne pour tous les jours

Me séparant de la grande

Correction - ma tête sur un

Plateau...châtiment mérité...