Under Pain Of Death
Ta grande gueule
Enfarinée sur un
Plateau - ça pourrait
Faire polar - ça pourrait
Mais ça le fait pas
“Apportez-moi la tête
De Lennie Jack”
Ces destins qui se
Coupent et se recoupent
Sont tellement proches
De la réalité - on s’enfonce
Tous avec un membre
En moins : petites taches
Argentées au-dessus de
L’Elorn et la beauté
Incroyable qui bousille pas la
Casse qu’on provoque sans
Toujours le vouloir - c’est
L’absence qui tue - on se dit :
J’ai pas voulu ça
Mais c’est pourtant ce qui
Arrive et c’est moche et
C’est minable - c’est humain
Et puis quoi ? Espèce de sale
Con - c’est l’absence qui tue
Elle interdit elle entrave elle
Aggrave la tension et la
Pression - t’en connais un
Qui donne sa chemise
Soûl fiction - belle collection
De ravages - y connaît pas sa
Chance - celle qu’on jette sur
La table en hurlant tout
Silencieux et tout froid
Et c’est grave - ouais
Si longtemps que ça empire
Que ça dure - du coup les
Occasions elles manquent pas
De s’évanouir - dans la nature
De la ville (regarde un peu l’
Avalanche de verdure entre les
Immeubles colorés de l’océane)
Regarde Nom de Dieu ! C’est
Peut-être la dernière fois que
Tu me vois accessible - parce que
C’est plus tenable - tout plaquer
J’me dis voilà j’y arrive :
Enjambe le parapet - tu
Y vas franco : saute pour la fin
Dans la nature suspecte - épouse
Ton agression fidèle aux contours
Erodés - c’est long comme sa
Traque ce calvaire imposé
Qui brille au milieu d’une vie
C’est décidé Lennie : c’est ma
Compagne pour tous les jours
Me séparant de la grande
Correction - ma tête sur un
Plateau...châtiment mérité...