jeudi 12 juin 2008

Take One’s Medicine


Est-il quelque chose

Qui tempère l’ennemi ?

Oui ? Non ?

Je marche vers ces blocs

J’entends une conversation :

Lui - tout le monde le

Connaît : c’est un putain de

Trou du cul - on dit qu’il a

Crevé son associé”

Welcome ! Ici ça relève les

Compteurs et ça recrute à tour

De bras pour des billets neufs

Le gars en question il est

Dans ce coin qu’illumine

Une sorte de coulée verte

Derrière lui il ne laisse

Que du funèbre et du victorieux

Autant dire du sang bien frais

Mais aussi surtout de l’or

En barre que les banques

S’empressent de recycler

Comment ne pas être ébloui

Par tant de grâce et par cette foi

L’horizon qui se calme se drape

D’un nuage parfait - “il est

Dans ses délires depuis

Qu’il est môme” - déjà à

L’époque c’était terreur et

Compagnie mais une chose

A changé - un truc radical

L’habitude d’un ciel dégagé

Toujours le même et pour

Tout le monde pareil - avec ces

Gus comme des gardiens

Scrupuleux de la brutalité

La fantaisie pour que l’

Inqualifiable se tire à reculons

Abandonne abandonne

Le terrain - si chaud que

Le crâne sabotage : les chairs

Ont fondu - avec les compliments

Du diable : on décime les organes

Avec ces torches braquées sur

De coupables retards - égalitaire

Chemin pour la détention - carcéral

Voyage - j’avale ma pilule miracle

Vers les endroits meilleurs : ça

Tourne la page - des chapelles

Des blocs : bon sang j’en trépasse

Et macabre l’univers servi pour la

Nuit - des états reproches...

C’est un putain de trou du

Cul”