Take One’s Medicine
Est-il quelque chose
Qui tempère l’ennemi ?
Oui ? Non ?
Je marche vers ces blocs
J’entends une conversation :
“Lui - tout le monde le
Connaît : c’est un putain de
Trou du cul - on dit qu’il a
Crevé son associé”
Welcome ! Ici ça relève les
Compteurs et ça recrute à tour
De bras pour des billets neufs
Le gars en question il est
Dans ce coin qu’illumine
Une sorte de coulée verte
Derrière lui il ne laisse
Que du funèbre et du victorieux
Autant dire du sang bien frais
Mais aussi surtout de l’or
En barre que les banques
S’empressent de recycler
Comment ne pas être ébloui
Par tant de grâce et par cette foi
L’horizon qui se calme se drape
D’un nuage parfait - “il est
Dans ses délires depuis
Qu’il est môme” - déjà à
L’époque c’était terreur et
Compagnie mais une chose
A changé - un truc radical
L’habitude d’un ciel dégagé
Toujours le même et pour
Tout le monde pareil - avec ces
Gus comme des gardiens
Scrupuleux de la brutalité
La fantaisie pour que l’
Inqualifiable se tire à reculons
Abandonne abandonne
Le terrain - si chaud que
Le crâne sabotage : les chairs
Ont fondu - avec les compliments
Du diable : on décime les organes
Avec ces torches braquées sur
De coupables retards - égalitaire
Chemin pour la détention - carcéral
Voyage - j’avale ma pilule miracle
Vers les endroits meilleurs : ça
Tourne la page - des chapelles
Des blocs : bon sang j’en trépasse
Et macabre l’univers servi pour la
Nuit - des états reproches...
“C’est un putain de trou du
Cul”