mardi 3 juin 2008

La Nuit S’armait


De la figuration

Se hâte - faut dire :

C’est pas toujours que

La nuit s’affole pour la

Plupart - alors que pour

Moi ça peine et souvent

Dans les coursives que font

Les traverses des cahots

A nouveau sur le cul

Le frein à main bloqué

Personne ne peut marcher

Combien de temps cela

Va-t-il durer ? La reprise

Nationale - ce Nebraska

D’anthologie qui va finir

Par sacrifier la santé - je vois

Cette fille au comptoir - les

Types malsains qui reniflent

Comme des chiens - j’ai toujours

Ce cabot démoli par la faim

Qui me poursuit dans les

Escaliers - mélodie mélodie

A quoi je m’accroche encore ?

Oh quelle nuit quelle nuit

De grâce traversée de violons

D’incrustations passionnées

De monstres au fond des villes

Rêve merdique rêve merdique

Encore explosé sur la pile

De disques - ce con à poil

Ras essaie de me mordre

Me mord dans l’étage - l’os

Rongé perdu à côté d’une

Gamelle en argent - putain

Personne ne peut personne ne

Peut rien pour moi - je le sais

Pourtant quelle belle passion

La ville et son underground

La misère se baladant seule

Avec en attache mes pleurs

D’effroi mes pleurs en rêve

L’écho de la douleur

Oh que j’ai mal - cette épaule

S’arrache - cette épaule m’

Arrache des cris des cris

De rage - il s’affale comme un

Roi - je m’écroule comme un

Nase sur les sons biseautés ce

Meuble en cavale marmonnant

Des trucs - encore de noires

Reprises - tout ça passionne

Les coursives et dessoude le mort

La nuit s’armait pour les traverses...