La Nuit S’armait
De la figuration
Se hâte - faut dire :
C’est pas toujours que
La nuit s’affole pour la
Plupart - alors que pour
Moi ça peine et souvent
Dans les coursives que font
Les traverses des cahots
A nouveau sur le cul
Le frein à main bloqué
Personne ne peut marcher
Combien de temps cela
Va-t-il durer ? La reprise
Nationale - ce Nebraska
D’anthologie qui va finir
Par sacrifier la santé - je vois
Cette fille au comptoir - les
Types malsains qui reniflent
Comme des chiens - j’ai toujours
Ce cabot démoli par la faim
Qui me poursuit dans les
Escaliers - mélodie mélodie
A quoi je m’accroche encore ?
Oh quelle nuit quelle nuit
De grâce traversée de violons
D’incrustations passionnées
De monstres au fond des villes
Rêve merdique rêve merdique
Encore explosé sur la pile
De disques - ce con à poil
Ras essaie de me mordre
Me mord dans l’étage - l’os
Rongé perdu à côté d’une
Gamelle en argent - putain
Personne ne peut personne ne
Peut rien pour moi - je le sais
Pourtant quelle belle passion
La ville et son underground
La misère se baladant seule
Avec en attache mes pleurs
D’effroi mes pleurs en rêve
L’écho de la douleur
Oh que j’ai mal - cette épaule
S’arrache - cette épaule m’
Arrache des cris des cris
De rage - il s’affale comme un
Roi - je m’écroule comme un
Nase sur les sons biseautés ce
Meuble en cavale marmonnant
Des trucs - encore de noires
Reprises - tout ça passionne
Les coursives et dessoude le mort
La nuit s’armait pour les traverses...