jeudi 5 juin 2008

Pull The Trigger


J’en avais la tête

Qui s’barrait en

Sucette - un dur labeur

Détruit par des Caterpillar

En plein dans la Place

Des chevaux qui sortent

Des murs et galopent

Beaux comme le Diable

L’outrance violente belle

Comme l’enfer - IL dégrafe

Décroche le billet d’un

Retour à bloc - contre

Les façades - elles tirent

A balle réelle - à balle

Réelle - le fils de toutes les

Chiennes tu ne réponds pas

Tu ne réponds jamais

Décompose-toi ! Que ces

Chevaux te passent sur

Le corps et que se répande

Dans les rues ta substance

L’autel d’un abîme où

La vie à présent s’éternise

Pour quelques stimulants

PULL THE TRIGGER

Si même la technologie me

Lâche la fatigue m’arrache

Cette énergie de l’excès

A l’abandon pile devant

Le réveil pile devant la détente

PRESSE LA DETENTE

Pour me reposer pour me

Sauver fuse l’étreinte des

Effusions - pile devant la

Gare et ses voiles et ses passes

Réelles - voilà elle ne parle plus

Muette - t’es bidon t’es bidon

Un rien te met par terre sauf que

Je me relève à chaque fois - PULL

THE TRIGGER - le réveil de

L’énergie coulée dans le béton

Sans rien attendre sans rien

Demander : la terreur des feintes

Je reste au milieu et Goodbye

Qu’une étreinte me laisse en

Pagaille - c’est fait profane et bien !

Sale enflure de livre sacré

Ta beauté m’arrache du sang

Les blancs m’enlacent et se

Cassent à travers les dépenses

Urbaines - sale enflure de livre

Sacré : qui rebondit sur le malade

Jouissant comme un ange les bras

Implorent leur sacre !