mardi 17 juin 2008

Troubled Waters


A ta jeune liberté

Déjà bien entamée

C’était le jour déboire

J’avais pas le sommeil

Facile tu vois - sans nuit

Tranquille et le jour jadis

Les dégaines à l’arrache

Qu’il passait en douce

Comme un sale voleur

Qu’il était - mon petit

Monstre de beauté et de

Charme létal - on attend

Des fleurs on a des averses

Et ça rend méconnaissable

Comme dirait l’impasse

Sous ta fenêtre trésor de mes

Rêves salopés - ma belle

Douleur - tu as l’instinct

Joueur - juste la dose qu’y

Convient - jamais trop mais

Assez pour l’aiguille ornée

D’un cyclone - y avait plus

Que des parfums un peu passés

Comme si la peau les refusait

Toute cette sollicitude tu vois

C’est trop mon chou - je suis

Bâti pour être taillé au burin

Taillé au burin : vas-y ma grande

Fais de moi ton putain de jouet

C’est comme ça que tu flaires

Ton prochain - shoote à l’aveugle

Ta lubie - furie qui se penche sur

Orphée - solide aux brusques pour

Mon salut - j’ai pas à me plaindre

Comme une de ces victimes - ah

Les douceurs infectes - ça me fout

Gravement la rage - la rage en trop

Celle qui revient si souvent

Par ici - dans ces parages meurtris

De ce côté-là je souffre mais c’est

Bon ces cons-là m’auront pas

J’en ai des renvois que j’écrase

A mort les vaches - tu vois ça

Tient - c’est pas grave c’est pas

Grave - à l’épreuve des bombes

Je suis taillé - encore tout debout

Et putain j’y mets le paquet

Jusqu’au bouquet final - le lien

Entre le démon de sa race et le

Prince des poètes - faut que je cours

Plus vite que toi mon héroïque

Colline à la terre vieillie - comme je

T’aime comme je te vomis...

We must get to the root of the

Trouble - Tu t’répètes mais c’est

Débité - combien qu’y manque ?

Combien qu’y m’reste ? C’est quand

Qu’ça va sonner ? We must get to the

Root of the trouble...