vendredi 22 juin 2007

Ville Obscure



Villes portuaires que la solitude rapproche que la mer sépare

Rêves éphémères, docks et larsens comme ultimes refuges...



Un verre de noirceur un trait d’acide dans les bonnes manières

Dans cette ville perdue des âmes électriques hantent les rues

Un rythme chaotique s’empare des artères

Le monstre urbain se réveille et les bouches se tordent

Trop d’abus



Un shoot de blanc un filet de sang dans les yeux clairs

Ville portuaire pleine de haine d’ombres mauvaises

Danses épileptiques qui agitent les vrais ivrognes les faux rebelles

Les monstres d’acier grognent les châteaux illuminés

Marins en rut



Gorgée toxique tranchée ouverte de lumière dans la nuit

Cité désordre une salope à la mémoire enfouie

Fractures ouvertes plaies saignantes comme des boulevards détruits

Les horreurs resurgissent au détour d’un carrefour

Souvenirs impurs



De la poudre sur la langue pour tromper la rage

De Recouvrance à Sanquer de Glasgow à Denver en suivant l’émail

Allers sans retours au fil des plaques détresses immobiles

Filles trop jeunes dans les bars étroits des nubiles qui précipitent le naufrage

Voyages éperdus



Failles dans le bras entailles dans le béton des peaux industrielles

Seul on agonise porté par la magie nocturne des notes saturées

Mélodies sauvages qui remplissent des avenues si larges des espaces vacants

Les couples en déroute se soûlent s’enlacent se déchirent ou se tuent

Territoires foutus



...Villes portuaires que la solitude rapproche que la mer sépare

Rêves éphémères, docks et larsens comme ultimes refuges.