Ville Obscure
Villes portuaires que la solitude rapproche que la mer sépare
Rêves éphémères, docks et larsens comme ultimes refuges...
Un verre de noirceur un trait d’acide dans les bonnes manières
Dans cette ville perdue des âmes électriques hantent les rues
Un rythme chaotique s’empare des artères
Le monstre urbain se réveille et les bouches se tordent
Trop d’abus
Un shoot de blanc un filet de sang dans les yeux clairs
Ville portuaire pleine de haine d’ombres mauvaises
Danses épileptiques qui agitent les vrais ivrognes les faux rebelles
Les monstres d’acier grognent les châteaux illuminés
Marins en rut
Gorgée toxique tranchée ouverte de lumière dans la nuit
Cité désordre une salope à la mémoire enfouie
Fractures ouvertes plaies saignantes comme des boulevards détruits
Les horreurs resurgissent au détour d’un carrefour
Souvenirs impurs
De la poudre sur la langue pour tromper la rage
De Recouvrance à Sanquer de Glasgow à Denver en suivant l’émail
Allers sans retours au fil des plaques détresses immobiles
Filles trop jeunes dans les bars étroits des nubiles qui précipitent le naufrage
Voyages éperdus
Failles dans le bras entailles dans le béton des peaux industrielles
Seul on agonise porté par la magie nocturne des notes saturées
Mélodies sauvages qui remplissent des avenues si larges des espaces vacants
Les couples en déroute se soûlent s’enlacent se déchirent ou se tuent
Territoires foutus
...Villes portuaires que la solitude rapproche que la mer sépare
Rêves éphémères, docks et larsens comme ultimes refuges.