vendredi 22 juin 2007

Marcheur Au Seuil Du Vide




De nos corps de nos âmes il ne reste rien

De la sueur des pensées qui s’évaporent



On peut toujours se battre

Essayer de retenir le temps ses larmes

On peut toujours se noyer

La main glacée posée sur un verre de Gin


La nuit ta poitrine ton ventre

Ne me retiennent plus

Je préfère noircir l’horizon

Sombrer dans l’oubli de moi-même


Au matin la douceur dans tes yeux

Tes mains sur mon front brûlant

Puis ta colère ton impuissance

Face aux démons qui me rongent et m’étranglent



De nos corps, de nos âmes il ne reste rien

De la sueur des pensées qui s’évaporent



Tes yeux inconsolables qui me regardent

Me perdre dans une autre que toi

Ta conscience à vif supporte mes écarts

Ton silence douloureux me fait trembler


Quand tu parles tes mots sont des coups

Ils m’assènent des vérités le chemin à suivre

Et moi je n’ai qu’une idée en tête la fuite

Ne pas devenir fou


Le flingue dans le tiroir

Un jour comblera le vide et l’effroi

Des risques et des éclats je n’ai rien à t’offrir

Je ne peux que t’épargner le martyre



De nos corps, de nos âmes il ne reste rien

De la sueur des pensées qui s’évaporent