Marcheur Au Seuil Du Vide
De nos corps de nos âmes il ne reste rien
De la sueur des pensées qui s’évaporent
On peut toujours se battre
Essayer de retenir le temps ses larmes
On peut toujours se noyer
La main glacée posée sur un verre de Gin
La nuit ta poitrine ton ventre
Ne me retiennent plus
Je préfère noircir l’horizon
Sombrer dans l’oubli de moi-même
Au matin la douceur dans tes yeux
Tes mains sur mon front brûlant
Puis ta colère ton impuissance
Face aux démons qui me rongent et m’étranglent
De nos corps, de nos âmes il ne reste rien
De la sueur des pensées qui s’évaporent
Tes yeux inconsolables qui me regardent
Me perdre dans une autre que toi
Ta conscience à vif supporte mes écarts
Ton silence douloureux me fait trembler
Quand tu parles tes mots sont des coups
Ils m’assènent des vérités le chemin à suivre
Et moi je n’ai qu’une idée en tête la fuite
Ne pas devenir fou
Le flingue dans le tiroir
Un jour comblera le vide et l’effroi
Des risques et des éclats je n’ai rien à t’offrir
Je ne peux que t’épargner le martyre
De nos corps, de nos âmes il ne reste rien
De la sueur des pensées qui s’évaporent