vendredi 13 septembre 2013

The Long-Awaited














Nuit d’errances
intimes, que j’ai
devinée. Parce que
tu es en moi. Que tu n’
altères jamais mes
heures, mes jours n’
en sont que plus beaux.
Le sais-tu ? Sais-tu que
l’on s’invente, que rien
n’est jamais gâché, sauf
à répandre le soufre de
la solitude, et d’y mettre
le feu. A ces vapeurs
toxiques, je préfère pour
toi, et seulement pour toi,
les senteurs charnelles et
ton goût d’infini. Qui s’
écoule de toi comme
d’un monde à part entière.
Je l’embrasse à pleine
bouche, je m’en soûle,
Du mien je t’offre tout,
Tu verras comme il
recèle d’étranges
détours.  
Comme il s’enracine
dans le noir également,
pour des causes au fond
si proches.