Nuit d’errances
intimes, que j’ai
devinée. Parce que
tu es en moi. Que tu n’
altères jamais mes
heures, mes jours n’
en sont que plus beaux.
Le sais-tu ? Sais-tu que
l’on s’invente, que rien
n’est jamais gâché, sauf
à répandre le soufre de
la solitude, et d’y mettre
le feu. A ces vapeurs
toxiques, je préfère pour
toi, et seulement pour toi,
les senteurs charnelles et
ton goût d’infini. Qui s’
écoule de toi comme
d’un monde à part entière.
Je l’embrasse à pleine
bouche, je m’en soûle,
Du mien je t’offre tout,
Tu verras comme il
recèle d’étranges
détours.
Comme il s’enracine
dans le noir également,
pour des causes au fond