Ton cortège ravage
mes accablements.
peau froissée l’une
sur l’autre, par
touches savantes,
composées pour nos
chants...Où l’on
s’oriente dans ce
monde évaporé. Les
falaises rongées par
des eaux acides.
Tu sais il m’a montré
ce que le mot faille veut
dire. Et toi, toi tu la
combles. Comme ce
grand large découpé
dans le bleu. Comme
un désert fascinant, qui
ressemble aussi à
l’
insomnie. Et toi, toi,
tu l’entends, et la
transforme, comme
la mort remise à
sa
place. En attente, en
suspens... Inachevé
interrompu. Cassé.
Et, toi, toi, tu me
sors d’une presque
tombe, au fil des rues.
De me revoir en train
de diverger...J’avais
renoncé, pour des vagues
si dures et blessantes.
Mais toi...Tes aires de
clémence, ta chair
suave sont un demain
si léger.