On peut trembler
Sur la ruine d’un
Monde
Pris dans
L’âpreté
Immense
Ce feu qui
D’abord brûle
Lentement
Avant de s’étendre
Et de tout emporter
On est des hommes
Morts
Mais avant il y a
Tout ce qui porte
Qui dialogue
Avec les ombres
Et qui finit
Par les rendre
A la lumière