On se traîne
Dans une arrière-cour
Dans ce vaste réseau
Littéraire plein
De cicatrices
Cette propre
Destruction
Qui passe
Et s’étiole
À son contact
Au moins pour un temps
Au moins pour une heure
Loin des leurres
Et seul amour
Véritable
Son pesant
De bonheur
D’actes indécents
Comme vraies
Consolations
À l’enfance
À l’usure
Au monde
Qui bascule
À l’innocence
Trop vulnérable
Pour exister
À la peur
De l’inimaginable
Qui au fond se
Déverse toujours
Sans atteindre
Jamais l’écume
De l’amour