On ne possède
Rien de sa propre
Existence
À part ces longs
Dépôts de larmes
Qui font comme
Des phrases creusées
Dans le visage
Un genre de
Chute exposée
D’images et
De traces
Indélébiles
Qui consistent
À ne jamais oublier
Sorte d’apologie
D’un début
Résumé d’à peu
Près tout
Puisque rien de
Ce bâti n’est destiné
À croiser le fer
Du temps
Et de la
Biologie
Même si elle
S’échappe pour
Survivre
Et qu’elle s’écrase
Sur les vies
Au hasard