lundi 4 février 2013

Fleetingness


 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Tout ce que tu disais
tu l’arrachais à la
nuit. Comme si de ta
bouche ne sortaient
qu’éclats nocturnes et
déshonorés.  

Prélèvements de peaux,
de sentiments...Trahisons
de ce corps et des autres.
Celui des autres auprès
desquels tu t’es blottie,
parfois fatiguée d’avoir
à le faire. Rhabillée, le
visage vers  l’extérieur. 

Posé sur autre chose
que cet objet de souffrances.
Parenthèses jamais
délivrées...Sur autre
chose qu’une
respiration invisible,
battement vers lequel
convergent pourtant
tes paroles infinies, 

des intentions à peine
maquillées, arrachées à
ce jour. Comme si de ta
bouche ne sortait que
la certitude d’une sombre
et sublime défaite.