jeudi 13 décembre 2007

Les Saisons Blanches


La hantise toujours de

Finir isolé et le sentiment

Toujours que je ne fais rien

Pour l’éviter les blancs espaces

A remplir de cette lente destinée

Un sort inexorable comme

Tracé par une avance

Longueur et son vertige

Ramasser le fil le suivre

Afin de ne jamais s’oublier

C’est une destinée qui m’attire


Peur de soi-même de sa

Capacité à ne pas s’émouvoir

D’une vie entièrement cramée

Sous l’épure d’une invention

Il vit trop isolé comme un méchant

Refrain qui viendrait me hanter

Intérieurement le pari que je

Sortirai détériorié mais avec

Un phénix il ne reste plus

Guère que ces mines pour

Connaître la perdition


Un guêpier des bulles d’air

Dans le sang comme si

L’imprudence sur une route gelée

Près d’un polder vous avait plu

Un lacet du verglas des tonneaux

Une fois de trop on en réchappe

En délicatesse avec les preuves

Plus rien à prouver on économise

Des années les risques de la tequila

Le corps subitement perclus de

Douleurs mais c’est rien devant


Il y a pire des saisons remplies

De nuits blanches elles vous

Dardent de leurs lueurs venant de

L’autarcie : la quarantaine

Débute il va falloir tout donner

La maladie des absents tout revient

A l’esprit une invincible lubie

En approchant la mort on guérit

De la vigilance il vit trop isolé

Et encore ? La mesure de ma

Résistance...He lives too much


(In isolation)