Les Saisons Blanches
La hantise toujours de
Finir isolé et le sentiment
Toujours que je ne fais rien
Pour l’éviter les blancs espaces
A remplir de cette lente destinée
Un sort inexorable comme
Tracé par une avance
Longueur et son vertige
Ramasser le fil le suivre
Afin de ne jamais s’oublier
C’est une destinée qui m’attire
Peur de soi-même de sa
Capacité à ne pas s’émouvoir
D’une vie entièrement cramée
Sous l’épure d’une invention
Il vit trop isolé comme un méchant
Refrain qui viendrait me hanter
Intérieurement le pari que je
Sortirai détériorié mais avec
Un phénix il ne reste plus
Guère que ces mines pour
Connaître la perdition
Un guêpier des bulles d’air
Dans le sang comme si
L’imprudence sur une route gelée
Près d’un polder vous avait plu
Un lacet du verglas des tonneaux
Une fois de trop on en réchappe
En délicatesse avec les preuves
Plus rien à prouver on économise
Des années les risques de la tequila
Le corps subitement perclus de
Douleurs mais c’est rien devant
Il y a pire des saisons remplies
De nuits blanches elles vous
Dardent de leurs lueurs venant de
L’autarcie : la quarantaine
Débute il va falloir tout donner
La maladie des absents tout revient
A l’esprit une invincible lubie
En approchant la mort on guérit
De la vigilance il vit trop isolé
Et encore ? La mesure de ma
Résistance...He lives too much
(In isolation)