vendredi 7 décembre 2007

In (A Terrible State Of)

Disorder


La pièce vibre alors qu’un

Convoi exceptionnel écrase la

Route le pinceau est pris de

Convulsions et le paysage sur

La toile subit un tremblement de

Terre finalement tout sera

Sens dessus dessous


Finalement c’est aussi bien

L’immeuble est miteux on le

Dirait rongé comme un organisme

Victime d’une invasion maligne

Pourquoi peindre un paysage debout ?

Un rien suffit à le mettre à bas

En désordre terriblement


Le plaid sur les genoux

A pris l’odeur de ce désordre

Orchestré par les générations

Qui se sont succédé difficile

A comprendre mais un jour

L’immeuble a été un bel édifice

Des familles sont encore là


Qui tentent le grand voyage le plus

Etonnant : des logements tenus d’une

Incroyable propreté dans un univers

D’immondices et de gravats il les a

Peintes comme des sujets fabuleux

Des souches saines l’espoir sans

Doute un sens malgré tout


Sinon il ne se déplace plus

Jusqu’à la fenêtre la couleur

Du feu ces longues colonnes

De fumée sur la façade tout cela

A déjà noirci des dizaines et des

Dizaines de toiles avec pour seule

Variante un homme bien habillé


Debout sur un tas de choses

Indéterminées une femme allongée

Sur un lit nue et souriante mais

Un sourire de pose comme un

Merci ironique de la difficulté

Des exemples parmi tant on dirait

Des miraculés au milieu (de la déroute)