Ça ne dit rien de plus
Que cette peine
Pas même l’effacement
D’une vieille photographie
Les décombres
Encore chauds
D’un bombardement
Et cet air désaffecté
Ou plutôt détaché
Devant ces convois
Au bord de la saison
Cachant le crime
D’une solitude
Qui reste sans
Offrande
Même au cœur
Des métamorphoses
Parmi cette foule
De jeunes morts
Où bascule la
Journée