Ce peu de poids
De la mort
Comme un sentier
Plongé dans
L’obscurité
Cette peur
Par égard
Des vivants
Le poids encore
De tous les soirs
Tombés dans la mer
Ville engloutie
Chaque jour
Et chaque nuit
Ce pur mouvement
Au bord d’un gouffre
Maritime
Au ponant
Toujours plus haut
Le silence et
Le temps qui
S’empare
De ses réseaux
De tous ses plans
Ses soubresauts