Et d’obtenir cette
Impression d’existence,
Déliée, suspendue…
Où chaque seconde
Est la morsure d’une
Éternité. Interjections…
Jetées entre deux
Souffles, et de mots
En fusion sur nos
Visages…Qui se
Frôlent en syntaxe
Interdite
A suivre
Les passants, voir
Leurs attentes, des…
Frémissements. Et
Parfois s’en tenir,
Immobile, au doux
Balancement des arbres.
Parfois encore aux
Axes rigides assénés
Comme des coups.
Mais laissons la
Parole aux absences,
A l’ancre dans un port.
Puis d’une fenêtre voir
Les repères familiers
S’évanouir.
Tel un « corps
semé corruptible ».