Par ce temps figé
Alors que tu me
Touches - que cela
M’a sauvé - mais tu
Le sais - d’une
Évasion
C’était partir en vain
C’était partir pour rien
A grands pas d’une
Aube à la ramasse
Ces maudits pas
Qui brisent
Tes mots
Comme une liesse
M’ont retenu
Et me retiennent
Toujours
D'une ville à
L'autre
Qui se trouvent
Et se retrouvent
Dans le sillage de
Ces méprises qui
Reposent bien au
Fond de nos cœurs
Passages pour ainsi
Dire obligés - bien au-
Dessus de nos instincts
Arrachés
La prescience
De toute éternité
Qui nous file entre
Les doigts
Mais que tu
Possèdes parfois
Et me rétrocèdes
En retour