Il demeure hélas
Tous ces mauvais
Instincts qui
Retardent le retour
De l’humanité
Toutes les ombres
Séculaires qui nous
Parcourent
Et qui parfois nous
Détruisent
Il demeure hélas
Ce vague à l’âme
Que l’on hésite à
Cacher
Derrière un pâle sourire
Ce côté visible de
La mortalité que
L’on dépasse
Comme un chat
Endormi
Il demeure ainsi
La jeunesse éclatante
D’un rire qui écarte
Pour un instant
Les ténèbres
La blancheur très grave
D’un horizon trop beau
Pour nous sauver
Et ton corps alangui
Sur la banquette
Tes cheveux qui retombent
En pluie de lumière
Cette présence qui éteint
Nos douleurs immémoriales