Je dois aux oraisons
D’écrire sur
Ma dépouille
Ou celle d’un monde
De ne pouvoir dire
Autrement tout
Ce qui s’éloigne
Tout ce qui
Augmente
Les brûlures
Intérieures
Je dois aux oraisons
De voir parfois
L’humanité
S’éteindre
Devenir sous
L’airain
D’une arme
Une bête sauvage
Si visiblement
Que l’on abandonne
L’idée de s’en défaire