Ce sont des ombres
Une foule d’esprits
Leur pieux silence
Que l’on oppose
Intérieurement
A l’agitation
Qui nous charme
Et décharne
Jusqu’à l’extrême bord
D’une ville pareille
Son bruit comme celui
D’un fleuve en furie
Où le temps de l’erreur
Se paie en immeubles
Déchiquetés
Il se sépare de nous
A pas pressés
Ce sont des ombres
Une foule d’esprits
Leur pieux silence
Que l’on embrasse