Comme au vent
Cette voix
Ballottée par les
Flots qui ressemblent
Au discours
Laisse une part
D’elle-même
Entièrement noyée
Plus vivante
Pourtant
Que jamais
Étranglée à demi
Se préparant pour
Le temps
Ce dessein du ciel
Sans la moindre pitié
Qui s’étend à la Terre
Cette voix
Qui continue
De goûter
Les ondes du Léthé
Devine le feu
Et l’oubli
Finissant par
Couvrir d’un voile
Son propos
Pour que personne
N’y pénètre
Sans gravité