Des armées au
Bord des yeux
Je regarde le fleuve
Qui s’écoule
Comme une onde
Une ville qui
N’en finit jamais
De s’étendre
Le jour peut bien
Naître à peine
Ils cheminent
Toujours ainsi
Au milieu
Des vies
Elle peuvent
Bien lentement
S’achever
Ces mouvements
S’érigent eux
Perpétuels
Et se rassemblent
Au fond
D’une journée
Comme des pensées
Naissantes
Qui ne s’éteignent
Jamais