vendredi 8 février 2019

Merle Blanc


















Traîne encore
Le vent d’un
Océan

Celui qui soufflait
Du port
Laissant les corps
Désemparés
Les mains lasses

Ce vent qui pourtant
Renouvelle nos vies
Couvrant la ville
D’une écume tremblante

On en meurt
Je le sais
Plusieurs fois

On lui survit
Je le sais
Le cœur blessé

Doucement changé
Couleur grise
D’un automne
Etoilé