Traîne encore
Le vent d’un
Océan
Celui qui soufflait
Du port
Laissant les corps
Désemparés
Les mains lasses
Ce vent qui pourtant
Renouvelle nos vies
Couvrant la ville
D’une écume tremblante
On en meurt
Je le sais
Plusieurs fois
On lui survit
Je le sais
Le cœur blessé
Doucement changé
Couleur grise
D’un automne
Etoilé