Mais ce n’est pas
L’exil - cette écume
De soi que l’on dit –
Le prétexte de s’aimer
Précipitamment
Pour mieux entendre
Les voix perdues
Ce n’est pas l’exil
Non
Que l’on décrit
Jour après jour
Mais la solitude
Sa fresque infinie
Et surtout surtout
Ses conséquences
Là
Sur nos vies
Toutes ces fugues
Sur le papier
Que l’on pense
Indispensables
On ne fait
Que parler
Au langage
Ces mots jetés
Comme ça
Pour feindre les
Saisons et tout
Le reste
Contre les
Sorts