Comme un univers
double
foncer vers son
futur
et remonter son
temps
comme une bombe au
déclenchement
retardé
courir vers soi
avant qu’elle
n’explose - à
chaque
étape j’aimerais
avoir
sur moi ton regard
écorché - comme un
trésor et le goûter
-
Souvent ce n’est
qu’un passage,
des mots qui
finissent
comme une
chevelure
emmêlée. Des
blasphèmes,
silences rompus,
c’est
provisoire…Des
choses
élevées, puis
emportées
aussi vite… « Ces
mâts de
la cité »… Ces
grandes
rues que l’on
vole, qui
font rêver puis
pleurer.
Souvent ce n’est
qu’un passage, le
souffle à peine
entendu, le corps
à peine entrevu…
Mais tout se perd
ainsi, dans le
silence…
Ces mots de
passage
déposés là, comme
une trace, rien
d’autre.
A quelques
encablures
de la mer, bien
cachée
par des remparts
d’
immeubles, et ta
souffrance,
portée
dans l’élégance
d’un simple
foulard
autour de ton
cou.
Mon éternelle