mardi 16 décembre 2014

As The Days Passed


















Comme un univers double
foncer vers son futur
et remonter son temps
comme une bombe au
déclenchement retardé
courir vers soi avant qu’elle
n’explose - à chaque
étape j’aimerais avoir
sur moi ton regard
écorché - comme un
trésor et le goûter -

Souvent ce n’est
qu’un passage,
des mots qui finissent
comme une chevelure
emmêlée. Des blasphèmes,
silences rompus, c’est
provisoire…Des choses
élevées, puis emportées
aussi vite… « Ces mâts de
la cité »… Ces grandes
rues que l’on vole, qui
font rêver puis pleurer.
Souvent ce n’est
qu’un passage, le
souffle à peine
entendu, le corps
à peine entrevu…
Mais tout se perd
ainsi, dans le silence…
Ces mots de passage
déposés là, comme
une trace, rien d’autre.

A quelques encablures
de la mer, bien cachée
par des remparts d’
immeubles, et ta
souffrance, portée
dans l’élégance
d’un simple foulard
autour de ton cou.
Mon éternelle