mercredi 22 janvier 2014

Veins


 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Bien avant d’être
dépouillé, d’être
comme un lieu
transi, une ville
clairsemée, d’
avoir été si long-
temps inapaisable, 

ce voyage sans fin,
et le souffle coupé,
cette absence à moi-
même. Enfin ton lieu,
ce corps penché sur
ma guerre, toi qui
t’entretiens avec
l’univers, qui parles
avec douceur, qui
soulèves des mondes 

avec tes mots, et
cautérises avec
tes doigts ce mal
infini qui ronge,
comme une éternité
maudite, qui cesse
du jour où tu
m’apparais.  

Dans un
murmure de
cité perdue...
Autant de simples
veines rendues à
la lumière.