A décharge je te suis.
Je suis à toi.
Peut-être vais-je y
laisser la peau, au
milieu d’une heure,
solaire ou éteinte.
M’est égal, ma
solitude je la choisis
à tes côtés...A tes
périls, à mes risques.
Ces rares instants
de conquêtes sur
la vie obtenus, je les
tiens dans le creux
de mes mains, et te
les tends, en sachant
que rien n’est plus
dangereux. A ce point
déconstruit, pour se
reconstruire.