jeudi 30 janvier 2014

Risks



 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 



A décharge je te suis. 
Je suis à toi.
Peut-être vais-je y 
laisser la peau, au
milieu d’une heure, 
solaire ou éteinte. 

M’est égal, ma 
solitude je la choisis
à tes côtés...A tes
périls, à mes risques. 

Ces rares instants 
de conquêtes sur 
la vie obtenus, je les
tiens dans le creux
de mes mains, et te 
les tends, en sachant
que rien n’est plus 
dangereux. A ce point
déconstruit, pour se
reconstruire.
 
 
 
 


mardi 28 janvier 2014

Fly



















A la mesure  de ces
Douceurs – entre
Jambe – entre nous –
Entre l’autre et le jour
Plein – je m’étiole
Mon amour – me fonds
En toi – me dilate
Et m’évince et m’
Echappe en toi –
Bouche à lèvres
Perdues – me rends
Sans condition à tes
Dessous – dérobés
Dévorés - comme
Autant d’indices
Qui me poursuivent
Jusqu’au Café Canon –
Le long des boulevards
Parmi tous ces visages
Et physiques épars

lundi 27 janvier 2014

Vanity






 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Au reste, ce final
que l’on poursuit
auquel on se destine,
au reste cette arrivée
sur un point n’est-elle
qu’un reflet ? Image de
plus en plus inversée, 

en lévitation, comme
l’espace nous séparant
du sol. En permanence,
des premières heures
aux dernières. Criminal
time...En permanence
se dire que cette heure
sera peut-être la dernière.

 
 
 








samedi 25 janvier 2014

Veins (2)

 
Je ne vois qu'étincelles de vie, de villes assoupies. Je ne vois qu'étincelles à venir. Celles qui me tiennent lieu d'univers. D'étranges éclats si rapides qu'il n'en reste que des traits. Si rapides qu'il n'en reste que faisceaux hypnotiques et froids. A vitesse élevée je m'approche de toi. Je m'approche de toi. Si près de la destination. D'une arrivée. A mes veines, sarments, chauffées en leur temps, plus que de raison. Je me demande encore comment ce réseau, si fragile, a passé la barrière érigée par mes soins. Abattue par tes reins.

mercredi 22 janvier 2014

Veins


 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Bien avant d’être
dépouillé, d’être
comme un lieu
transi, une ville
clairsemée, d’
avoir été si long-
temps inapaisable, 

ce voyage sans fin,
et le souffle coupé,
cette absence à moi-
même. Enfin ton lieu,
ce corps penché sur
ma guerre, toi qui
t’entretiens avec
l’univers, qui parles
avec douceur, qui
soulèves des mondes 

avec tes mots, et
cautérises avec
tes doigts ce mal
infini qui ronge,
comme une éternité
maudite, qui cesse
du jour où tu
m’apparais.  

Dans un
murmure de
cité perdue...
Autant de simples
veines rendues à
la lumière.
 

lundi 20 janvier 2014

Tenderness


 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
A ce corps qui me
torture, me tire des
larmes qui ne coulent
plus. Qui s’écoulent
en moi comme une
pluie incisive, recueillie
détournée en toi.
Ainsi tu emportes
mes désirs les plus
noirs, pour me les
rendre au centuple,
comme les pièces d’une
vie rapprochée. 
Cette image décisive,
toute entière contenue
entre nos mains,
que les affections
mauvaises avaient
détruites. Nos
consciences pleines
de ces délices
à nouveau, me
rendent aux regards,
les tiens ...
 

samedi 18 janvier 2014



















Sad
Very sad
Laying waste
Humbling...But...
Or...What's the point of?
I will never make it...I'm too...
The end.

vendredi 17 janvier 2014

With This In Mind


 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Des lignes haletantes
à revoir ou mourir,
de ne pas être à
nouveau pris dans
ce déluge...La
nuit des temps
que l’on tient
entre nos mains,
l’un sur l’autre,
cet endroit que l’on
fait sacre...Enveloppé
d’un simple drap et
de mystères échangés.
Nos gestes clairs, paroles
obscures comme venues
d’un lieu presque inconnu.
Que l’on apprend à
connaître, de ses
respirations, de ses
courbures, de ses
filets d’eau brûlante.
Disparition de nos
visions au carrefour
mouvant que nos
doigts dessinent.
Sans mesure qui
nous porte, nous
arrête...Mon ange,
mon autre battement
de cœur, nous
effleurons la
lumière.
 

mardi 14 janvier 2014

Te Dire



















Te dire que tu répares
mon corps brisé. Que
jamais encore je ne t'
ai avoué vraiment ce
qu'il a enduré. Te dire
qu'une heure avec toi
est l'éternité. Que pour
cette heure je pourrais
donner un peu de mon
espérance, pour te
toucher mon amour.
Te dire que te quitter
m'est insupportable, que
l'idée de te revoir me
ressuscite. Te dire que tes
mots sont mon élixir, ma
source. Le miroir de mes
brisures.

lundi 13 janvier 2014

Les prémices d'ascendance



A l'instant de poser mes scories, fragmentations dérivant d'année en année, lors que mes pas foulent le boulevard Morland, je laisse remonter tant d'impasses qui semblent se démettre de leur belle mort.

Your Skin


Peau d'errance et de
perdition. Moi qui suis,
étais, devais rester si
seul. A te sentir près de
moi, comme l'oraison
suprême - attendue
fébrilement, presque 
triste - qui me ravage et
me détourne de mon
cours. Le temps imparti
ses questions suspendues...
En trêve, qui sait permanente,
de t'avoir dans mes bras,
parcelle de réponse, grain d'
univers qui m'étincelle, me
foudroie...J'en demeure à ce
point démuni, que je prie.
A tes icônes, peintures d'un
royaume sur tes reins.

mardi 7 janvier 2014

7 Janvier.


 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
La dernière fois,
la derniere fois que
j’ai mordu la terre
Oh cette fois est
gravée au fer, dans
ma peau, la dernière
fois que le passage
avait ce goût d’acier
d’essence, good bye...
Good bye my friends.
La dernière fois que
nos coeurs dans le
même espace ont
battu, un autre jour
peut-être, sans la
présence impitoyable
de nos revers, un autre
jour peut-être
aurions-nous dépassé
l’âge limite. Un autre
jour mon dieu, une
autre trajectoire, un
autre hiver. A ce jour
dépensé, qui a si
longtemps continué
à se fissurer. A me
fissurer, la démarche
hésitante.  A ce jour
dernier, j’oppose
l’âge entier, celui
de nos limites.  Je
n’aime et n’aimerai
jamais plus qu’
en entier, jusqu’à la
fin.

jeudi 2 janvier 2014

Aux Songes A Périr


 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Je te sais mon cœur
je suis là, vois
comme j’ai bu,
comme je te bois
maintenant, brisant
les blocs hospitaliers,
les marches qui
n’en étaient plus. 

Et ta manière, ta
manière de peindre
nos paysages,
de dire la lumière
dans les nuages, de
me fondre dans tes
feuillages...A l’
aquarelle tu m’as
eu, à la couleur de
ta terre...En face
de ta nature, de
ces prises de vues, 

empruntées à la
soie qui repose
entre les plis d’une
étoffe de peau. 

Je vois sortir de
ta palette la vision
voluptueuse d’
une enveloppe,
aux songes à
périr d’envies.