Dans ma mémoire
parfois si noire, je
compresse les
images, les façades,
et tant d’autres
choses, des visages
inconnus qui dansent
comme une enfance
étrange, et si triste.
Le son des pluies sur
la peau des vivants
te fait ressentir...
Les promesses et
la solitude en chemin,
des trottoirs ensuite,
dans ces rues stridentes,
ou tes lieux à l’abri,
qui te disent toujours
de ne rien oublier.
Qu’elle peut te
prendre l’esprit
y mettre les
demeures habitées,
et tant d’autres
choses, comme des
chairs effarées après
de brûlantes séquences.
Inconnues désormais
comme un vide que
l’on sent devant soi.