jeudi 30 mai 2013

Heart Of The Matter


 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

J’ai essayé d’en
faire une offrande…
Quand les cendres
en chronique amère
retombaient sur mes
épaules. D’un geste
je les écartais, mais le
goût lui restait dans la
bouche…Et finissait
dans la tienne. Comme
si contaminée à ton
tour, tu semblais
ensevelie par les
souvenances…
Et ces mots « tu as
appliqué ton cœur
à chercher…Dans
chaque ville »…Sans
jamais bien sûr le
trouver. Parce qu’il
tonne des cieux,  « de cet
amas d’eaux et de
sombres nuages »…
Parce qu’il t’échappe
depuis toujours, qu’il
ne reste de lui qu’un tas
de silences, traités comme
des coupables.
 

lundi 27 mai 2013

Stop Toujours


 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
C’est un ensemble
qui ressemble
trait pour trait à
la fêlure, que je vois
là, tout près de
ta…Ce voisinage
immédiat, ton
dénouement et
cet hiver que tu portes
dans une rue, d’un
autre temps. Celle
qui craint encore la
douleur. Sous le
masque, mes habitudes
impossibles, des yeux
très clairs parfois, des
mots très durs aussi.
A porter comme un
hiver, à porter comme
ta présence, et sa couleur
flânante, douceur
trompeuse qui outre-
passe le supportable,
même si tu n’en dis
rien ou si peu. On ne
discute pas les sentences,
on les perd dans le
dédale de rayonnages…
On s’efforce toujours,
toujours on ambitionne
un meilleur, jusqu’au
stop, jusqu’au jour
dernier…Sa vitale
nécessité…
 

mercredi 22 mai 2013

Oraison (Blanche)


 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Dans ma mémoire
parfois si noire, je
images, les façades,
et tant d’autres
choses, des visages 

inconnus qui dansent
comme une enfance
étrange, et si triste. 

Le son des pluies sur
la peau des vivants
te fait ressentir...
Les promesses et
la solitude en chemin, 

des trottoirs ensuite,
dans ces rues stridentes,
ou tes lieux à l’abri,
qui te disent toujours
de ne rien oublier. 

Qu’elle peut te
prendre l’esprit
y mettre les
demeures habitées, 

et tant d’autres
choses, comme des
chairs effarées après
de brûlantes séquences.
 
Inconnues désormais
comme un vide que
l’on sent devant soi.
 

lundi 20 mai 2013

Communal Life


 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Comme le voulait
ce corps, la sentence
désarticulée...Son
empreinte laissée,
elle demeure méconnue
même de toi. Comme le
voulait la saison,  

cette perte à grands
battements d’ailes
au-dessus des toits. 

« Tourne...Et fais-moi
sortir du champ de
bataille, car je suis blessé »... 

Dès lors que s’établit
ce rapport...L’ombrage
de ce mépris pour la
santé semble vouloir
me quitter...

jeudi 16 mai 2013

Incendies


 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 Au détriment de ta
vie, cette chose si prompte
aux retournements, aux seuils
impartis, ils demeurent
méconnus, et puis un
jour ils nous rattrapent,
nous laissant dans ces
rues, munis de codes
incompréhensibles...
Que l’on crame par
ivresse,  douleurs à
tuer...Finalement
perdues, retournées,
démises...Alors qu’on
rédige, alors qu’on
aligne nos pensées
qui s’éteignent à force
de ne plus...Tes
mains si fuyantes, que
je sens encore...Furent
pourtant un jour remplies
d’incendies...

mardi 14 mai 2013

Now And Then


 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Tombée de l’
oubli, depuis
dissipée dans les
eaux ruisselantes,
aux profonds soupirs.
Défaite sans devenir.
Détournée de son
usage thérapeutique. 

De son usage le plus
utile, on le dit...
Que ta paume a
rendu si fine.
Promesse poudrée,
qui parle à ta
fatigue et l’éloigne,
où bleuit le jour.
Où s’éteint l’usure, 

devant ce large
écran, aux blessures
revenues d’entre les...
Enfin sa détresse
sans nom...Qu’
miroir te renvoie
comme un venin,
celui qui s’écoule
en eau ruisselante,
te mord et
t’arrache du sol.
 

mercredi 8 mai 2013

Slow Down

Plus loin d’un
ciel aux éclats
ferreux, te laissant
anonyme, possédé
par une seule image,
la seule que tu aies
pu ramener vivante,
dans ce désert de
ville. Sans chemin
de retour. Cuirassée
d’éplorement, d’
inventaires rayés,
de ta propre musique...
Les faveurs trompeuses
des navires marchands,
parqués bien à l’écart.
L’eau salée vaporisée
dans toute la ville,
comme une fumée
rageuse, craignant de
se voir en pleine
lumière, plus près
d’un ciel aux éclats
dorés...
 

lundi 6 mai 2013

Rush Along


 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Cela ne mérite pas
ces gestes embaumés,
leurs airs éternels,
sur un tard effrayé. 

Des heures de fin
que l’on compte
au fil  des nuits,
des vues sur les
descentes bleutées, 

qui s’épanouissent
confusément, dans les
débris d’un jour, ses
vertèbres ployant
sous l’effort...Ces
préfaces sur les
murs, ou des 

insultes peut-être,
à peine lavées  sur
la pierre. Cette pierre
attaquée par la
pluie, les gestes
répétés. A toute
vitesse, à toute
vitesse...Dont
le corps est privé.